Il s'agit de deux hommes algériens, âgés de 66 et 59 ans, ayant séjourné en Arabie saoudite pour l'accomplissement de la Omra, a ajouté la même source. Les deux cas ont été déclarés par les services de santé des wilayas de Tipasa et Tlemcen. Il faut dire que cela était prévisible puisque le premier foyer de cette infection apparue en 2012 est l'Arabie saoudite, où de nombreux musulmans s'y rendent continuellement pour effectuer la Omra et annuellement pour le Hadj. Le royaume compte déjà, selon le ministère saoudien de la Santé, 187 décès causés par ce virus. Selon la même source, sept nouveaux cas d'infection par le coronavirus ont également été enregistrés depuis samedi dernier, portant à 565 le nombre de personnes ayant contracté le virus. Outre l'Arabie saoudite, des cas d'infection ont été recensés dans d'autres pays, dont la Jordanie, l'Egypte, le Liban, les Emirats arabes unis ou encore les Etats-Unis et les Pays-Bas, mais la majorité des personnes touchées avaient voyagé ou travaillé dans le royaume. Il y a quelques jours, les autorités tunisiennes ont conseillé aux personnes sensibles de reporter le pèlerinage à la ville sainte de la Mecque en raison de la propagation du coronavirus Mers. En Algérie, il est annoncé par l'Office national du Hadj et de la Omra (Onho) que des «mesures préventives au profit des candidats à la Omra et Hadj» ont été prises contre le coronavirus. Le Directeur général de l'Onho, Cheikh Berbara, qui s'exprimait lors de la deuxième journée d'information destinée aux agences de voyage agréées pour l'organisation de la Omra (saison 2014) qui a eu lieu à Dar El-Imam, a annoncé cette série de mesures préventives sans donner de détails. Il a, dans ce sens, rassuré les pèlerins algériens que des campagnes de sensibilisation et de prévention seront menées à leur profit. Cheikh Berbara a invité tous les pèlerins à se rendre chez leur médecin avant d'entreprendre leur voyage en Arabie saoudite et prendre la quantité de médicaments qu'il faut, notamment pour les malades chroniques, soulignant que tous les conseils et orientations médicales doivent être pris au sérieux. Il a, par ailleurs, donné des directives rigoureuses à l'adresse des commissions et responsables de la santé et ceux des agences de voyage afin qu'ils examinent minutieusement les informations sanitaires présentées par les candidats. Il a également souligné la nécessité de prévoir des vaccins contre la méningite et de respecter les règles d'hygiène. Il faut préciser que le coronavirus Mers est considéré comme un cousin, plus mortel, mais moins contagieux, du virus responsable du Syndrome respiratoire aigu sévère (Sras), qui avait fait près de 800 morts dans le monde en 2003. Il n'existe pour l'heure aucun traitement préventif contre ce virus. H. Y.