Uruguay : trois choses à savoir sur Suarez et son retour de blessure miraculeux Première phrase à l'intention de Luis Suarez lors de son ultrarapide conférence de presse, jeudi soir : «Merci Luis pour cette joie.» Le buteur uruguayen, héros de la victoire de son équipe contre l'Angleterre (2-1), revient pourtant de loin. Il y a quatre semaines, il devait en effet se faire opérer du ménisque, et sa participation au Mondial semblait compromise. Voilà trois faits qui ont rendu le miracle possible. En fait, sa blessure n'était pas si grave. Le 22 mai dernier, cette photo a sans doute beaucoup réjoui les supporters anglais, italiens et costaricains. On y voit Luis Suarez sortir d'un hôpital sur une chaise roulante, l'air maussade. A ce moment-là, pas de doute : si la star de Liverpool est incapable de marcher, impossible qu'il dispute le Mondial. Mauvaise info : «En Uruguay la loi dit que si vous allez à l'hôpital vous devez le quitter en chaise roulante. Mais il marchait... Et il pouvait marcher il y a 15 jours. Si cela n'avait pas été le cas, il n'aurait pas pu jouer contre l'Angleterre», sourit son sélectionneur Oscar Tabarez. Revivez Angleterre-Uruguay en live comme-à-la-maison Il a eu le droit de se faire accompagner par sa femme. A cas exceptionnel, mesure exceptionnelle. Alors que les compagnes des joueurs n'ont généralement pas le droit d'accompagner leurs hommes en stage de préparation, celle de Luis Suarez, elle, est avec lui depuis un mois. Sofia Balbi a même pu emmener les deux enfants du couple, Delfina et Benjamin. «Je veux les remercier. Ils m'ont accompagné pendant un mois, ils m'ont donné une force immense, ce sont les personnes les plus importantes de ma vie», loue Luis Suarez. Les Anglais étaient au courant. Ils ne pourront pas dire qu'ils ont été pris par surprise. Si sa participation au match face à l'Angleterre n'a été officialisée que jeudi matin, Luis Suarez avait lui-même vendu la mèche. Le 28 mai, il avait déjà envoyé des sms à ses coéquipiers de Liverpool pour leur dire qu'il serait prêt pour les affronter. Dès le départ, sa rééducation s'est en effet passée sans accroc. «On l'a respecté lui et sa récupération. Il s'est entraîné chaque jour un peu plus. On le dit depuis le début, tout va bien !», assure Oscar Tabarez.