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«Le droit international semble curieusement s'arrêter aux frontières d'Israël» Dans son discours au sommet arabe économique à Koweït, Bouteflika affirme :
Photo :APS De notre envoyé spécial à Koweït-City Smaïl Boughazi «Ce qui s'est passé à Ghaza n'est autre qu'un crime de guerre qui ne saurait rester impuni.» Le président de la République a ainsi souligné, dans son discours à l'occasion de la tenue du sommet économique arabe à Koweït-City, le caractère criminel de l'agression israélienne contre la population de Ghaza. Abdelaziz Bouteflika dira en outre qu'«Israël a perpétré, sous le regard d'un monde perplexe, l'un des massacres les plus horribles et les plus répugnants» de l'histoire. Néanmoins, face à ce crime, des actions devraient être concrétisées. Ainsi, le président de la République a dit que «le monde arabe est en droit d'exiger que le rejet mondial de la barbarie puisse se traduire par des décisions contraignantes du Conseil de sécurité à l'égard d'Israël». Le premier magistrat du pays a souligné aussi que «les Nations unies doivent mettre en œuvre la norme reconnue de la responsabilité de protéger une population civile qui est punie collectivement par une agression qui s'apparente à un crime contre l'humanité». La guerre menée par Israël risque d'embourber la région dans une situation explosive», affirmera le président de la République pour qui «le droit international, que d'aucuns ne cessent d'invoquer s'agissant de certaines situations de crise dans le monde, semble curieusement s'arrêter aux frontières d'Israël». Bouteflika relèvera aussi que les crimes commis par l'entité sioniste demeurent toujours impunis. Et dans tout cela, c'est le droit international qui est mis en cause. Et en premier lieu le Conseil de sécurité qui, au regard de la Charte des Nations unies, a la responsabilité première en matière de maintien de la paix et de la sécurité internationales. Pour les Palestiniens, Abdelaziz Bouteflika dira qu'ils doivent rétablir l'unité de leurs rangs à travers une véritable et durable réconciliation nationale. Il affirmera, par ailleurs, que «la tragédie de Ghaza continuera de peser lourdement sur les acteurs de la question palestinienne». S'agissant de la reconstruction de Ghaza, Bouteflika estime qu'«il est d'une urgence absolue d'acheminer vers Ghaza l'aide humanitaire si abondante en termes d'intentions, mais qui ne parvient qu'insuffisamment aux Ghazaouis du fait des restrictions draconiennes imposées par les forces de l'occupation au niveau des points de passage dont l'ouverture revêt une importance vitale». Et pour assurer l'efficacité et le succès de ces opérations d'urgence, Bouteflika préconise que «les autorités palestiniennes s'organisent de manière efficiente». Le président de la République déplore, par ailleurs, la division qui caractérise le monde arabe. «La communauté arabe souffre de la division de ses rangs. Cet affaiblissement est exploité par nos ennemis et nos adversaires.» Bouteflika espère enfin que l'année 2009 soit marquée par une évolution qualitative de la prise en charge du conflit Israélo-arabe.