Alger accueillera, pour la première fois, le neuvième Sommet nord-africain du pétrole et du gaz du 7 au 9 décembre prochain. C'est ce qu'a indiqué hier l'APS citant les organisateurs de cette rencontre internationale. Pour le Groupe Sonatrach, co-organisateur de cet évènement, ce sommet se veut «un lieu de rencontre des principaux acteurs de l'industrie du pétrole et du gaz d'Afrique du Nord». «Depuis neuf ans, le Sommet nord-africain du pétrole et du gaz est la plateforme qui stimule la croissance dans la région de l'Afrique du Nord en fournissant du savoir-faire par le biais de prestations d'experts», a, de son côté, souligné le cabinet The Energy Exchange, partenaire de Sonatrach. Cette rencontre réunira, en outre, des responsables du secteur de l'énergie des pays de la région à savoir l'Algérie, la Tunisie, la Libye, la Mauritanie et l'Egypte. Des multinationales pétrolières y prendront part aussi dont Baker Hughes, Schlumberger, RWE Dea, Repsol, Total, Petrofac, GE Oil & Gas, Tenaris. En tout, ce ne sont pas moins de 450 participants qui sont attendus à cette rencontre de haut niveau. Outre une séance plénière regroupant les ministres et les patrons de compagnies nationales de pétrole, des ateliers techniques sur plusieurs thématiques liées à l'industrie pétrolière et gazière sont au menu de cette neuvième édition. Parmi les sujets phares qui seront débattus figure notamment l'exploitation des énergies non conventionnelles. La question a été au centre de l'actualité en Algérie depuis l'annonce de la décision du gouvernement de se lancer dans l'exploitation du gaz de schiste. D'autres questions qui intéressent le secteur sont également au menu. Il s'agit, entre autres, de la sécurité des approvisionnements, le financement des projets et les innovations technologiques. Il y a lieu de rappeler que la huitième édition du Sommet nord-africain du pétrole et du gaz avait eu lieu en 2013 à Tunis. Ses travaux ont été axés sur l'exploration et la production au niveau des ressources offshore et non-conventionnelles ainsi que sur l'évaluation des risques non-techniques comprenant les stratégies environnementales, sociales et de ressources humaines. Selon les organisateurs, depuis 8 ans, 350 hauts représentants de l'Afrique du Nord et le secteur du pétrole et du gaz se réunissent pour discuter et mettre en évidence l'énorme potentiel dans la région dans ce domaine. S. B./APS