Le coup d'envoi des premières journées cinématographiques du court métrage a été donné, mardi après-midi, au complexe culturel d'Aïn Témouchent, par le directeur de la culture de la wilaya par intérim, en présence des autorités locales, des participants et un public de cinéphiles. Dans son intervention, Bouarfa Karim a situé l'importance de cette nouvelle activité qui vise la redynamisation du cinéma à Aïn Témouchent et saluer les efforts consentis pour réaménager les anciennes salles de cinéma. Il a déclaré à ce sujet : «Cette manifestation que nous espérons traditionnelle à Aïn Témouchent constitue un nouveau jalon pour le 7e art, nous souhaitons une pleine réussite à ces journées et beaucoup de succès aux participants», rapporte l'APS. Pour sa part, le président de l'association organisatrice 7e Star, Hadj Saïd Mohamed El Amine, a indiqué que cette première édition constitue un début pour cette manifestation que le comité d'organisation n'a pas voulu thématiser. Il a précisé à ce propos : «Nous avons voulu qu'elle se tienne sans thème précis pour encourager la participation et son déroulement». Une vingtaine de participants venus de douze wilayas du pays prennent part à ces journées en proposant des courts métrages, dont certains ont été primés lors de festivals nationaux et internationaux. Six œuvres cinématographiques d'une durée variant entre 5 et 25 minutes ont été projetées lors de cette première journée, notamment un clip intitulé Moulana Allah de Bribi, Equivoque de Belghalem Youcef et Square Port Saïd de Faouzi Boujemai. Les autres œuvres qui prennent part au concours seront projetées avant la cérémonie de clôture prévue vendredi prochain, où seront remis les trois prix dotés d'une valeur de cinq, trois et deux millions de dinars, qui récompenseront les meilleures réalisations, dont certaines seront projetées pour la première fois à l'instar de Chemin inconnu de Salim Chouach. Des débats suivront chacune des quatre séances programmées, ont indiqué les organisateurs signalant que le jury qui doit désigner les trois lauréats du festival est présidé par Bensalah Mohamed de l'université d'Oran avec comme membres Kali Mohamed et Halim Rahmouni. Il est également prévu la projection de deux long métrages, en l'occurrence Vivre au paradis (1999) de Bourlem Guerdjou et Harraga (2012) de Moussa Haddad, lors de ces journées avec comme objectif la relance de l'activité cinématographique à Aïn Témouchent, avait également déclaré récemment le directeur de la maison de la culture d'Aïn Témouchent, qui contribue à l'organisation de ce festival aux côtés de la direction de la culture. R. C.