La Nouvelle République : Avant d'aborder en substance l'entretien, présentez-vous aux lecteurs... Amine Hadj Saïd : A la fin de mes études universitaires en physique (DES), je me suis lancé dans les applications des nouvelles technologies dans l'audiovisuel. Ainsi, je me suis retrouvé dans le monde du cinéma. J'ai réalisé des reportages dont «Les origines du raï» et un clip «Djazaïr El izza oul karama». J'ai créé l'association culturelle «7ème star», spécialisée dans le montage, la réalisation et la production en audiovisuel. Il faut ouvrir les yeux sur ce qui se passe ailleurs, tel est mon slogan. Comment avez-vous eu l'idée d'organiser les premières journées cinématographiques du court métrage ? Le court métrage en particulier est un moyen de culture, d'éducation et de formation. La wilaya d'Aïn Témouchent recèle une richesse culturelle à valoriser et un potentiel humain talentueux à promouvoir. J'ai eu cette idée d'apporter un plus à ma ville et à mon pays et j'ai trouvé une ouïe attentive des responsables des directions de la culture et du complexe culturel de la wilaya d'Aïn Témouchent qui m'ont soutenu pour concrétiser ce rêve. Revenons à la manifestation, quels en sont les objectifs assignés ? Ces premières journées cinématographiques, est le premier événement de ce genre dans la wilaya qui se déboulera du 14 au 17 de ce mois. 21 réalisateurs des venus quatre coins d'Algérie entreront en lice avec leurs courts métrages. Déjà une rencontre entre cinéastes algériens est nécessaire pour cet art. Une opportunité où ils échangeront leurs expériences et développeront leurs connaissances acquises. Pour Aïn Témouchent, ça sera le lancement de l'activité cinématographique car il existe des talents en herbe. C'est une occasion pour booster les pouvoirs publics pour la réouverture des salles de cinéma qui sont malheureusement fermées depuis des dizaines d'année. Y a-t-il des artistes témouchentois qui participent à ce rendez-vous avec le court métrage ? C'est l'association «7ème star» qui est l'unique participant à ces premières journées cinématographiques avec son produit «Djazaïr el izza oual karama». Je souhaite que dans le futur, d'autres réalisateurs locaux m'emboîtent le pas. En conclusion, je dois remercier le réalisateur M. Belghalem Youcef, qui m'a assisté par son soutien moral dans mes démarches pour arriver à la germination de ce projet culturel cinématographie. Entretien réalisé par