Le secrétaire général du mouvement Ennahda, Mohamed Douibi, et le président du parti Tajamoue Amal El Djazaïr (TAJ), Amar Ghoul, ont appelé à l'implication de tous dans la gestion des affaires et d'associer le maximum de partis et de membres de la société civile pour trouver des solutions aux problèmes qui se posent. Ainsi, Amar Ghoul a invité, hier, tous les acteurs de la société à «apporter une sérieuse contribution à la recherche de solutions aux problèmes socioéconomiques et politiques pour préserver la paix et la stabilité du pays». M. Ghoul qui intervenait dans le cadre d'une réunion du bureau politique de TAJ a appelé à «faire prévaloir la voie du dialogue dans un cadre responsable, sérieux et organisé en vue de trouver les solutions aux différents problèmes socioéconomiques et politiques que connaît le pays». Concernant la situation à Ghardaïa, le président de TAJ a appelé les autorités concernées et les habitants de la région à «intensifier les efforts et à lancer un message de paix et d'entraide entre les enfants de cette région», soulignant l'impératif de «faire montre de sagesse et de retenue pour écarter les différends fictifs que certaines parties veulent exploiter pour ébranler la stabilité du pays». Il a, d'autre part, rendu hommage aux lourds sacrifices consentis par le peuple algérien durant la Guerre de libération précisant que les massacres du 17 octobre 1961 commis par la France coloniale -contre des immigrés sans défense sortis revendiquer pacifiquement leur droit à l'indépendance- étaient d'une «barbarie inégalée». M. Ghoul a appelé «tous les juristes internationaux à suivre le dossier de ces massacres pour la préservation de la mémoire de la nation et la réécriture objective de l'histoire de ce pays». Concernant la situation qui prévaut dans les pays arabes et ceux de la région, le président de TAJ a salué les efforts et initiatives consentis par l'Algérie pour le recouvrement de la paix et de la sécurité dans les pays du Sahel et du Maghreb arabe. M. Ghoul a, en outre, fustigé le traitement par les grands pays et autres instances internationales du massacre commis par l'entité sioniste contre les habitants de la bande de Ghaza. Pour sa part, le secrétaire général du mouvement Ennahda, Mohamed Douibi, a mis en avant l'importance de l'implication des partis politiques et du mouvement associatif dans la gestion des affaires du pays. Intervenant à l'occasion du renouvellement des instances locales de sa formation politique, M. Douibi a insisté sur le «rôle déterminant» que doivent jouer les partis et le mouvement associatif en matière de développement socioéconomique et culturel. La participation à la gestion des affaires du pays est «le premier droit à la citoyenneté», a-t-il soutenu, lors de cette prise de contact avec les militants et les sympathisants de son parti politique. M. Douibi a dénoncé, dans ce contexte, les «idées erronées que l'on se fait des partis et du mouvement associatif» avant de souligner qu'il «ne saurait y avoir de place aux "imposteurs" et aux "aventuriers" pour gérer les affaires du pays». Il a estimé qu'il était «temps de réhabiliter l'Etat avec des hommes de valeur, compétents, propres et intègres, en mesure d'apporter une plus-value». Il soulignera que «la culture du désespoir est à combattre et à bannir». Le secrétaire général du mouvement Ennahda a cité l'exemple des moudjahidine de la glorieuse Révolution qui n'étaient mus que par «la volonté de voir leur juste cause triompher et leur pays libéré». Lors de cette rencontre tenue à la Bibliothèque communale Salah-Abdelbaki, les militants de cette formation politique devaient élire, pour un mandat de cinq ans, le «Madjliss Echoura» et un nouveau président du bureau de wilaya. R. I.