Initiées pour l'identification des opportunités d'affaires entre l'Algérie et les Etats-Unis, ces rencontres ont vu l'affluence d'un nombre important d'hommes d'affaires américains venus s'enquérir des potentialités existantes dans le domaine des investissements. Le directeur de la gestion du secteur marchand public auprès du ministère de l'Industrie et des Mines, Ali Oumellal, a déclaré à l'APS en marge de ces rencontres, que «plusieurs opérateurs américains se sont montrés très intéressés par le marché algérien mais aussi par le plan de relance du secteur industriel». M. Oumellal ajoutera que ces rencontres «devraient être sanctionnées par la signature d'accords de partenariat dans divers secteurs». D'ailleurs et comme premier résultat concret, il y a lieu de signaler la conclusion d'une joint-venture, le premier jour des rencontres, entre Cialfarm (filiale du Groupe algérien Etrhb) et la firme américaine Varian Medical Systems, leader dans les systèmes de radiothérapie. Pour rappel, la signature de cet accord est intervenue en présence du ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, et prévoit la facilitation de l'acquisition par le partenaire algérien de systèmes de radiothérapie destinés au traitement des maladies de cancer. La réalisation d'un institut de formation dans le domaine des technologies de radiothérapie et des systèmes de sécurité développés et mis au point par Varian est également prévue pour former les ressources humaines algériennes dans ce domaine. D'autres participants américains ont affiché leur intention de s'engager en Algérie, à l'image du cabinet Baker and McKenzie, spécialisé dans le conseil juridique aux entreprises et dont le représentant connaît l'Algérie depuis plus de quatre décennies. «Notre cabinet reçoit souvent des demandes de conseils de la part de firmes américaines sur le climat des affaires en Algérie», a précisé l'un de ses responsables, Michael L. Coleman. Et d'ajouter que les rencontres qu'il a eues avec des chefs d'entreprise algériennes et avec le directeur général de l'Agence nationale de développement de l'investissement (Andi), Abdelkrim Mansouri, lui ont surtout permis de mettre à jour les informations relatives au climat des affaires en Algérie. Il a, par ailleurs, considéré que «la signature d'un accord de non-double imposition par les autorités des deux pays devrait permettre de renforcer la présence des firmes américaines dans le marché algérien, notamment dans le segment de l'industrie pharmaceutique». Pour sa part, M. Oscar Estrada, représentant d'un institut de formation, basé à Indianapolis, a déclaré avoir été sollicité par l'Andi pour assurer la formation de cadres chargés de l'accompagnement de l'investissement avant d'annoncer que les deux parties ont convenu d'organiser «une première visite en Algérie pour définir les besoins réels en matière de formation». B. A./APS