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«La France soutient le terrorisme en Syrie»
Bachar al-Assad dans une interview télévisée
Publié dans La Tribune le 22 - 04 - 2015

Dans un entretien accordé à la télévision publique française, France2, le président Bachar Al-Assad a affirmé que le gouvernement syrien n'avait point eu recours au chlore et n'en a pas besoin, assurant que Damas est disposé à tout dialogue pour l'intérêt du peuple syrien. Assad démentira les accusations de brutalité envers son peuple. «Comment un gouvernement ou un Président qui a agi de façon brutale envers sa population, tué ses concitoyens et affronté les pays et les forces politiques les plus puissants au monde bénéficiant des pétrodollars des pays du Golfe, peut-il bien résister pendant quatre ans ?», s'est interrogé Assad. Pour le Président syrien, le groupe Daech a été créé en Irak en 2006 sous la supervision des Américains. «Je ne suis pas en Irak. Je n'y ai jamais été. Je ne contrôlais pas l'Irak. C'était les Américains qui contrôlaient l'Irak. Daech est venue en Syrie d'Irak, car le chaos est contagieux. Quand le chaos est à votre porte, vous devez vous attendre à ce qu'il entre chez vous», a-t-il affirmé. Le chaos en Syrie a favorisé l'avènement des groupes extrémistes, estime le Président syrien et s'adressant au journaliste français il dira : «Votre gouvernement, ou si vous préférez qu'on le désigne par le terme "régime" comme ils le font pour nous, le régime français est responsable, car il a soutenu ces djihadistes en les considérant comme une opposition modérée.»
«Ceux qui à l'heure actuelle reçoivent le soutien et possèdent des armes occidentales appartiennent à Daech. Ils ont été armés et équipés par votre Etat et par d'autres pays occidentaux. Votre ministre de la Défense l'a déclaré publiquement au début de l'année en affirmant avoir envoyé des armes.» Bachar al-Assad n'y est pas allé de main morte envers Paris : «Personne ne prend plus aux sérieux les déclarations des responsables français. Pour une simple raison : c'est que la France est devenue en quelque sorte un satellite de la politique américaine dans la région. Elle n'est pas indépendante, et n'a aucun poids.
Elle n'a plus aucune crédibilité.»
En réponse aux accusations concernant l'usage d'armes chimiques le Président syrien répliquera : «C'est nous qui demandions toujours aux institutions internationales d'envoyer des délégations pour enquêter. Il y a deux ans, nos soldats ont été exposés au gaz sarin. Nous avons invité l'ONU à mener une enquête.
Comment aurait-on pu le faire si c'était nous qui utilisions ce gaz?» Assad ajoutera que son gouvernement reste disposé à mener un dialogue avec tout pays dans le monde, y compris avec les grandes puissances, «mais le dialogue doit s'appuyer sur une politique précise». Après plus de quatre années de guerre civile Assad, qui a résisté à la déferlante des «printemps arabes», expliquera cette endurance par un soutien populaire. «Si je ne jouissais pas du soutien, le peuple n'aurait pas soutenu l'armée et on n'aurait pas pu résister pendant quatre ans. Comment pouvez-vous résister sans l'appui du peuple ?
Il y a 23 millions de Syriens.
Comment peuvent-ils avoir peur d'une seule personne, ou d'un seul service de renseignement, ou d'un seul gouvernement ? Ce n'est pas réaliste, et c'est insensé», dira Assad. A la question du journaliste «Croyez-vous que la Syrie est une démocratie ?», le Président Assad répondra du tac au tac :
«Nous étions sur la voie de la démocratie. C'est un long processus. Si vous voulez nous comparer à l'Occident, à la France et à d'autres pays, je dirai "non". Vous êtes certainement bien plus avancés que nous en raison de votre histoire et de plusieurs circonstances et facteurs. Mais si vous voulez nous comparer à votre ami le plus proche, l'Arabie saoudite, je dirai, bien sûrement, que nous avons la démocratie.»
M. B./Agences


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