Les épreuves du baccalauréat ont débutés, hier à 8h, dans de bonnes conditions à travers l'ensemble du territoire national, selon les correspondants du journal. A Alger, les candidats se sont déplacés vers les lieux d'examen quelques temps avant le début des épreuves. Certains étaient seuls, d'autres accompagnés par un de leurs parents, notamment les mamans qui semblaient beaucoup plus stressées que leurs enfants. «Mes deux filles passent le bac aujourd'hui. Je suis très stressée. Je ne voulais pas montrer mon inquiétude à mes filles, mais comme je sais qu'elles se sont bien préparées pour l'examen, je souhaite vraiment qu'elles soient récompensées pour les efforts consentis», dira une maman, rencontrée devant un centre d'examen. Pour les candidats, c'est le grand jour. Certains sont soulagés car ils seront enfin libérés du grand poids qui pèse sur eux depuis des mois, d'autres sont stressés. A 10h30, la majorité des candidats du centre d'examen, au lycée El Idrissi à Alger, étaient devant la porte de sortie du lycée. Ils paraissaient soulagés pour cette première épreuve d'arabe. «L'examen était abordable. Nous avions déjà révisé les cours sur lesquels a porté le sujet. Donc, normalement, ça s'est bien passé», nous dit une jeune fille. Un autre dira, avec un peu d'humour, que c'était très facile avant d'ajouter qu'il est apaisé après cette épreuve. Il sera soutenu par une autre candidate qui exprimera sa satisfaction. Pour le déroulement des épreuves dans ce centre, les candidats ont assuré que ça s'est très bien passé. Une enseignante d'arabe, rencontrée devant le lycée, qui attendait son fils nous a affirmé que le sujet était à la portée de tous et conforme au programme. Les candidats de la filière lettres et philosophie ont été également soulagés. Quant à ceux des filières sciences, mathématiques et gestion, ils ont été surpris par une erreur dans les sujets d'arabe pour les filières de maths et technique. L'erreur aurait concerné le nom de l'auteur du poème contenu dans le sujet. On aurait confondu entre Mahmoud Darwich et Nizar Kabbani. Les candidats ainsi que leurs parents ont exprimé leur mécontentement et indiqué que ce genre d'erreur est impardonnable. Mais, dans l'ensemble, pour la majorité des candidats les sujets étaient abordables, espérant que ça se passera ainsi pour les autres matières, surtout celles à fort coefficient. Dans les autres wilayas les épreuves se sont également déroulées dans de bonnes conditions. A Oran, les postulants au bac ont dit que les sujets proposés étaient abordables et conformes aux programmes dispensés durant l'année scolaire. A Constantine, de nombreux candidats au baccalauréat, pour ne pas dire l'écrasante majorité d'entre eux, affichaient un air plutôt réjoui. Les mêmes appréciations sont répercutées par nos correspondants à Annaba et Béjaïa. Rappelons que le coup d'envoi des examens a été donné par la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, à partir d'Adrar. C. C.