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Une erreur dans l'épreuve d'arabe crée le buzz
Au premier jour de l'examen du bac
Publié dans El Watan le 08 - 06 - 2015

Le sujet de littérature arabe des filières sciences expérimentales, technique-mathématiques et gestion et économie comporte une erreur concernant l'auteur proposé aux candidats au baccalauréat. Un poème de Nizar Kabbani, attribué par erreur à Mahmoud Derwiche, a été le texte proposé à l'étude dans le premier sujet au choix.
Cette erreur a été, en quelques minutes, le sujet de commentaires sur le Net. La plupart des élèves, hier, ne s'étaient pas encore rendu compte de cette erreur. Le deuxième sujet était nettement plus facile. Je n'ai pas perdu de temps à lire le premier texte», reconnaissent de nombreux candidats interrogés à l'issue de la première épreuve.
Le deuxième texte est d'Ahmed Amine et traite de la valeur du temps et de la ressource humaine dans la construction de la nation. C'est l'exemple de l'Allemagne, complètement détruite après la Deuxième Guerre mondiale, qui a su se transformer en puissance économique mondiale en l'espace de quelques années qui a été proposé aux élèves. Les candidats littéraires ayant, eux aussi, droit à deux sujets, avaient le choix entre un poème sur la Révolution algérienne et un texte de Malek Bennabi.
Pour les enseignants, l'erreur contenue dans le texte n'a pas vraiment de conséquences graves sur les réponses à fournir. «Les deux auteurs appartiennent au cercle des poètes de la cause palestinienne. Le développement de la réponse se fait sur la base du texte et l'étude des propos utilisés et non sur l'identité de l'auteur. Les deux auteurs appartiennent au même courant, du moins en ce qui est du texte choisi», estime Zineb Belhamel, professeur de littérature arabe dans le secondaire. Les enseignants dénoncent toutefois la «légèreté» avec laquelle ont été élaborés les sujets, qui sont «censés subir des contrôles avant d'être validés par la commission chargée de l'élaboration des sujets de cet examen d'une extrême importance».
La responsabilité de l'ONEC
«L'erreur relevée à l'épreuve de langue arabe n'influera pas sur l'évaluation du candidat», a affirmé, hier à partir de Laghouat, la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit. En marge du coup d'envoi des épreuves de l'après-midi du baccalauréat au centre d'examen Hamdi Kaddour, la ministre a indiqué que «l'erreur relevée sur le sujet de langue arabe, filière des sciences expérimentales, n'influera pas sur l'évaluation du candidat et sera prise en considération lors de la correction». «Cette erreur ne relève pas de la responsabilité de l'administration, mais de celle de l'Office national des examens et concours (ONEC)», a-t-elle ajouté.
L'erreur, qui a été constatée dans le sujet de langue arabe, filière des sciences expérimentales, concerne le nom du poète, cité par erreur à la place d'un autre. «Nous aurions voulu que cette erreur ne se soit pas produite», a déclaré Mme Benghebrit, estimant toutefois que «cet état de fait ne mérite pas d'angoisser les candidats en cette période sensible qui exige que chacun assume ses responsabilités et non pas seulement le secteur et que l'objectif est de réunir les facteurs de calme, de sérénité et de confiance pour les élèves».
Les élèves interrogés devant le lycée Rabah Bitat, dans la commune de Mohammadia, qui affluaient des différents centres d'examen limitrophes, se sont montrés plutôt ravis pour cette première journée des épreuves. «Le sujet était abordable», répondent la plupart des candidats des deux filières, qui raillent le dispositif de surveillance mis en place. «Il ne leur (les surveillants) manquaient que la tenue militaire et la kalachnikov», plaisante un candidat, qui avoue avoir quand même réussi à garder un smartphone dans sa poche «mais qui n'a pas été d'une grande utilité», concède-t-il.
Les moyens de surveillance continuent à susciter la polémique. Au moment où la ministre de l'Education nationale durcit le ton contre les éventuels fraudeurs, en rappelant les sentences qui les attendent, ces élèves redoublent d'ingéniosité en profitant des nouvelles technologies de communication pour tenter un «coup de pouce». Des messages d'élèves demandant de l'aide pour des réponses au sujet de littérature arabe sur facebook ont été largement partagés et commentés sur la Toile. Globalement, «les sujets étaient abordables et ne sortaient pas des modèles étudiés durant l'année scolaire», estime Feriel, qui passe son bac lettres et langues étrangères au lycée El Idrissi.
Les candidats, soulagés pour ce début des épreuves, stressent déjà pour celles de maths prévues aujourd'hui. «On vous répondra demain», se contentent de dire un groupe de lycéens accostés à la sortie du lycée El Idrissi. Généralement, tout le monde trouve abordable le sujet de littérature arabe. «On sera fixés après le sujet de maths de demain», soutient Amine, candidat en filière philosophie et lettres. Et son copain d'enchaîner : «Nous sommes des littéraires, mais nous risquons de rater le bac, si on perd beaucoup de points en mathématiques et autres matières à faible coefficient.» Ils reconnaissent que cette matière n'est pas «notre point fort».
Les nombreux parents venus encourager leurs enfants ne cachent pas leur stress. «Nous avons accompagné nos enfants durant toute l'année. Nous les avons vus fournir des efforts, nous aimerions bien qu'ils donnent le meilleur d'eux-mêmes pour les matières à fort coefficient, à savoir les maths, la physique et les sciences», soutient une maman qui attend la sortie de sa fille de l'épreuve des sciences islamiques.


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