M. Aïssa a indiqué, par ailleurs, que la commission de suivi de la situation à Ghardaïa relevant de son département s'est assurée que ces incidents n'ont pas de lien ni avec les prêches des imams des mosquées ni même avec les fidèles. Il est dangereux, a-t-il dit à ce propos, que les mosquées soient sous le contrôle de personnes irresponsables. Et l'Etat travaille à soustraire tous les lieux de culte à ce genre de tribuns qui cultivent la haine, l'exclusion, l'extrémisme et le rejet de l'autre. Toute orientation fallacieuse des discours religieux dans ces lieux de culte implique inévitablement destruction et sous développement, affirmera le ministre. Il a appelé à éviter toute analyse ou interprétation de la situation à Ghardaïa, estimant que toute interprétation erronée peut donner lieu à des conflits religieux. En effet, Mohamed Aïssa a indiqué que les ibadites et les malékites se rejoignaient sur le principe de l'unité nationale et que les deux doctrines sont irrépréhensibles dans ces incidents qui ont fait plusieurs morts et semé la terreur au sein de la population. Le premier responsable du secteur a rappelé l'importance du rôle des écoles coraniques d'été qui accueillent les enfants scolarisés, affirmant que cette initiative nationale était pour aider à la consécration des valeurs de l'Islam. Il a ajouté que lorsque l'aspect religieux est associé à la référence nationale par des concours sur l'histoire de la guerre de libération, c'est d'autant une combinaison qui réaffirme que l'Islam est indubitablement le facteur rassembleur et que l'amour de la patrie demeure le seul dénominateur commun à tous les Algériens. Enfin, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs a regretté amplement les dérapages et la confusion enregistrés dans la région de Ghardaïa. F. O./APS