En attendant, le P-dg de Sovac a avancé quelques détails sur le projet de l'usine algérienne du groupe allemand Volkswagen, et ce, dans un entretien accordé jeudi dernier à un journal électronique. Ainsi, selon M. Eulmi, Sovac qui réalisera l'usine avec l'assistance technologique de son partenaire Volkswagen, va fabriquer en Algérie, la Polo classique, la Skoda Octavia et le pick-up Amarok. D'un montant d'investissement de 170 millions d'euros, l'usine de Relizane exportera une partie de sa production vers l'étranger. «Le business plan a été finalisé, les marques ont été choisies et les modèles à fabriquer ont été choisis aussi. Le dossier a été déposé au ministère de l'Industrie et des Mines et auprès du Premier ministre», a encore précisé M. Eulmi, selon lequel l'usine sera implantée sur un terrain de 150 ha et sera opérationnelle en 2017. Sur le moyen terme, selon la responsable de la communication de Sovac, le constructeur allemand procédera à la fabrication de pièces de rechange en Algérie avec d'autres projets. Cette usine sera ainsi la deuxième en Afrique après celle d'Afrique du Sud. D'après le ministre de l'Industrie et des Mines, des négociations sont en cours avec d'autres constructeurs de renommée internationale. «Les négociations avec les constructeurs Peugeot, Fiat, Iveco et Hyundai camions se trouvent à un bon niveau d'avancement», a-t-il indiqué. La partie algérienne est également en discussions avec un partenaire iranien, tandis que Nissan a exprimé son souhait de s'installer en Algérie, a réaffirmé récemment M. Bouchouareb. Pour avoir une meilleure visibilité sur le marché des véhicules en prévision de l'instauration des licences d'importation, le ministre de l'Industrie a annoncé récemment le lancement d'une étude dans ce sens là. Il a, alors, fait savoir qu'il était, désormais, pris en considération non seulement les ventes opérées par les concessionnaires au cours des deux dernières années mais aussi les déclarations fiscales et des bénéfices, sachant que certains concessionnaires déclarent des bilans déficitaires alors qu'ils réalisent des chiffres d'affaires «importants». En 2015, les importations des véhicules, faut-il le rappeler, ont baissé de 2,559 milliards de dollars en valeur, et de 140 000 unités par rapport à l'année 2014. La facture des importations des véhicules s'est ainsi établie à 3,781 milliards de dollars en 2015, soit une baisse de 40,3% par rapport à 2014, tandis que le nombre des véhicules importés a baissé de l'ordre de 32%. Pour M. Bouchouareb, ces résultats sont «les premiers effets de la mise en œuvre du nouveau cahier des charges des concessionnaires». B. A.