La loi sur l'enfance paraîtra au mois de juillet prochain, a annoncé, jeudi dernier, la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem. Dans un point de presse animé au siège de la wilaya en marge de sa visite de travail à M'sila, Mme Meslem a estimé que cette loi protègera l'enfance contre toutes formes d'exploitation au sein de la famille ou dans la société La loi sur l'enfance paraîtra au mois de juillet prochain, a annoncé, jeudi dernier, la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem. Dans un point de presse animé au siège de la wilaya en marge de sa visite de travail à M'sila, Mme Meslem a estimé que cette loi protègera l'enfance contre toutes formes d'exploitation au sein de la famille ou dans la société. Ajoutant que l'objectif est de mettre en place un arsenal juridique qui garantira la répression de toutes les infractions susceptibles d'être commises contre les enfants. Elle a indiqué que l'enfance a besoin de ces lois qui permettent aussi la prise en charge effective des enfants handicapés, dont 4 000 attendent toujours de l'être. La ministre a également assuré qu'il sera procédé, avec le concours du ministère de l'Education nationale, à l'intégration des enfants souffrant d'handicaps légers dans des classes normales au lieu de fréquenter les établissements spécialisés de son secteur. Elle a également fait état d'un programme spécial au profit des enfants autistes dont l'établissement, selon-elle, met à contribution des experts de pays occidentaux jouissant d'une expérience dans ce domaine. En s'enquérant des actions de l'association Wali Tahar pour la protection de l'enfance, à Boussaâda, Mme Meslem a affirmé que les associations qui contribuent à la solidarité méritent l'encouragement de son département, qui a prévu des aides matérielles et financières conséquentes. Au centre psychopédagogique pour enfants déficients mentaux de Boussaâda, qui accueille actuellement 87 petits, la ministre s'est dite favorable à son extension pour porter sa capacité d'accueil à 120 enfants. Mme Meslem a exprimé son insatisfaction quant au fonctionnement du secteur des affaires sociales dans la wilaya, alors que d'autres wilayas ont pu réaliser un bond qualitatif, notamment en matière de mise en œuvre des programmes en direction des femmes rurales. «Je veux du concret», a-t-elle lancé assurant que son secteur n'a pas été touché par l'austérité et tous ses programmes sont maintenus. La ministre, qui devait présider, au terme de sa tournée dans la wilaya de M'sila, une séance de travail avec les représentants du mouvement associatif, a estimé que des percées effectives en matière de prise en charge des femmes ont été réalisées et appréciées par les organismes internationaux et les efforts ainsi déployés par le gouvernement seront poursuivis. Par ailleurs, en marge de sa visite dans la wilaya citée, Mme Meslem a également affirmé que l'Agence nationale de gestion du microcrédit (Angem) et l'Agence de développement social (ADS) ont pour vocation de combattre la pauvreté et la marginalisation notamment en zones rurales et enclavées. «La finalité des actions de ces deux organismes est d'élargir la couche moyenne, qui constitue l'assise du développement pour tous les pays du monde», a-elle considéré lors de sa tournée à travers des stands de l'exposition de la femme rurale organisée dans la daïra de Chellal. La ministre a en outre estimé que l'activité de l'Angem à M'sila est faible, surtout que la wilaya compte 1,2 million habitants, notant que, pour la période 2014-2015, 1 400 crédits ont été octroyés. C.C./APS