A la demande de la ministre de l'Education nationale, Mme Nouria Benghabrit, les syndicats du secteur, exception faite du CLA, ont pris part, jeudi dernier, au siège du département ministériel, à une rencontre portant sur la gestion du fonds des œuvres sociales A la demande de la ministre de l'Education nationale, Mme Nouria Benghabrit, les syndicats du secteur, exception faite du CLA, ont pris part, jeudi dernier, au siège du département ministériel, à une rencontre portant sur la gestion du fonds des œuvres sociales. Un sujet à polémique malgré les «améliorations» apportées en 2012, suite à la promulgation de «la décision définissant le mode de gestion des œuvres sociales». Les syndicats autonomes avaient réussi à mettre fin au monopole du syndicat de l'Ugta et ont imposé des élections qui ont amené le Cnapeste à être aux commandes, promettant une gestion saine et juste de l'argent des travailleurs. Sur le terrain, des dysfonctionnements nombreux ont été vite constatés par l'ensemble des travailleurs, affiliés ou non aux organisations syndicales. D'où l'émergence d'une nouvelle contestation. Certains ont appelé à la décentralisation, d'autres ont demandé à ce que cet argent des œuvres sociales soit plus orienté vers les actions de solidarité, les soins en premier, plus que les loisirs et les voyages. D'autres rejettent le mode d'élection des commissions. Beaucoup de différends et de divergences qui menacent sérieusement les relations entre les travailleurs et les commissions de gestion de ces œuvres sociales. Et cela n'est pas sans conséquences sur le fonctionnement des établissements scolaires et la scolarité des enfants. La ministre, lors de réunion avec les représentants des syndicats auxquels se sont joints les porte-paroles des associations des parents d'élèves, a assuré être au fait des problèmes en la matière et que des solutions sont en examen. Pour le moment, a-t-elle révélé, «l'amendement du projet de décision du 19 février 2012 définissant le mode de gestion des œuvres sociales a concerné 58 articles sur un ensemble de 77. Ces amendements sont intervenus dans le cadre d'une commission multisectorielle installée auparavant». Selon Mme Benghabrit, «cette commission a pris en charge les préoccupations soulevées dans un cadre organisé et proposé une nouvelle mouture de la décision définissant le mode de gestion des œuvres sociales». La ministre soutient que la rencontre de jeudi dernier «constitue une occasion pour les partenaires de formuler leurs propositions afin de parvenir à un consensus». D'autres rencontres autour du même sujet, vu sa sensibilité et sa complexité, sont à venir. K.M.