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Quand la surabondance artistique dissuade l'audimat
Constantine
Publié dans La Tribune le 25 - 02 - 2016

Des activités culturelles pour tous les goûts. Ce sera indélicat de confondre surabondance et qualité des œuvres étalées en divers espaces d'expression. Certes, avec ses festivals annuels (malouf, inchad et jazz), ses nuits estivales baptisées Cirta et ses traditionnelles scènes animées par des associations, dont celles vouées au métal ou au rock en plus des rotations théâtrales, la cité bimillénaire répond au vœu local et précisément aux aspirations de la nouvelle génération, exigeante. L'audience enregistre encore certaines fébrilités. «On dispose de plusieurs animations presque pour tous les goûts. C'est réjouissant pour une cité assez renfermée. Tout au long de l'année des affiches embellissent les rues et artères principales invitant à la découverte», témoigne un habitué des spectacles. Il aura fallu braver de multiples entraves dont des mentalités afin de propager des programmes en couleurs et en sonorités tant la balance était déséquilibrée entre l'offre imposée par des voix stéréotypes et la demande se voulant fondue avec l'actualité artistico culturelle. Ville conservatrice, Constantine se refusait à des esquisses novatrices même si quelques groupes des années 1960-1970 ouvraient le bal au métissage, et le cinéma allait redonner à Cirta une dimension par excellence avant que le septième art n'observe une profonde léthargie. En dépit des initiatives privées ou relevant du ministère, la scène nocturne bat de l'aile surtout dans les municipalités, le chef-lieu tente de forcer l'activité. D'aucuns se targuent de l'année de 2015 pour laquelle Constantine s'est adonnée à une kyrielle d'expressions dans le contexte de la manifestation «Constantine, Capitale de la culture arabe 2015» (CCCA-2015). Il n'y a pas eu l'effet escompté pour cause de mauvaise communication et transmission de l'information, sans omettre l'amateurisme qui a plané dans l'organisation de quelques soirées (l'hommage à Warda par exemple). Le paquet y était mis depuis avril 2015. Faudra-t-il souligner l'abondance des grilles qui finissent souvent, à l'exception de quelques grosses affiches, loin d'une assistance nombreuse, si ce n'est l'entourage des concepteurs, officiels et acolytes ? N'empêche que la jeunesse régionale trouve son compte différemment dans les cocktails proposés en dehors de ladite manifestation. Elle est partagée entre le désir de perpétuer la donne artistique et culturelle, griffe constantinoise (Malouf), et celui de s'ouvrir à d'autres champs en adéquation avec une activité «open» permettant de rapprocher les populations. Le cas pour la majorité ! On ne devra pas rester coincer dans un seul registre qui tourne en boucle sans aucune innovation, pareil pour le théâtre, évaluent quelques accros. Les jeunes d'aujourd'hui souhaitent composer leur propre programme qui sied avec leurs aspirations et relaxations. Les gestionnaires doivent en prendre en compte, et guetter la concurrence, voire la menace du web sur les plateaux. Il existe une énergie et dynamique locale enfouie dans les associations. C'est celle-ci qui aura fait bouger les choses ces dernières années. La ville a vu naître des représentations artistiques importées, ou confectionnées in situ. L'essentiel l'adhésion demeurait fluctuant, mais estimable, ce qui dénote des options de la jeunesse voulant croquer leur temps de loisir et d'instruction à pleines dents. Les responsables d'office ont compris que la culture doit vivre ses mutations du siècle puisqu'ils se plient à des variations aptes à casser la classique monotonie, à travers des productions allant de concert avec le renouveau. Dans la même optique la capitale de l'est, qui dispose de plusieurs aires d'expression conçues dans le cadre de l'évènement arabe, ne devra pas rater son rendez-vous à l'avenir. Le regard est désormais orienté vers la fructification des salles et des espaces fraîchement acquis pour apporter une plus-value au secteur, en témoigne les expériences internationales en la matière. Le zénith (3 000 places) vivrait ses deux derniers mois, sous la coupe de l'Office national de la culture et de l'information (ONCI), avant de connaitre son éventuel futur statut pour une meilleure exploitation en cette période de crise. Une autre importance devra être accordée au théâtre de verdure de Zouaghi. Un grand espace sous-utilisé exploité (partiellement, en été) provoquant des pertes sèches dès lors que les animations qui y sont organisées déboursent plus qu'elles n'en engrangent.
N. H.

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