Le Conseil des ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe viennent de classer le mouvement libanais «Hezbollah» comme étant une «organisation terroriste». L'annonce a été faite lors de leur rencontre au Caire (Egypte), vendredi, dans le cadre de sa 145e session. L'Algérie, qui ne partage pas l'avis des membres de la Ligue arabe a rappelé tout l'impératif de se conformer à la légalité internationale. Dans ce sens, le ministre des Affaires maghrébines et de l'Union africaine et de la Ligue arabe, Abdelkader Messahel, qui a représenté l'Algérie à cette session, a appelé à «la conjugaison des efforts internationaux en matière de lutte antiterroriste», et ce, dans le cadre de la stratégie de l'ONU, mais aussi autour d'objectifs conjoints et partagés. C'est pourquoi, a-t-il souligné, «il est impératif de se conformer à la légalité internationale, aux résolutions onusiennes et aux listes des organisations terroristes établies par l'ONU», ajoutant que ces listes, en question, «n'incluent pas les composantes politiques reconnues aux niveaux national et international et présentes sur la scène sociopolitique nationale». Il s'agit-là du Hezbollah, qui rappelons-le, est une composante, jusque-là, indéfectible du paysage sociopolitique libanais. Le Conseil des ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe viennent de classer le mouvement libanais «Hezbollah» comme étant une «organisation terroriste». L'annonce a été faite lors de leur rencontre au Caire (Egypte), vendredi, dans le cadre de sa 145e session. L'Algérie, qui ne partage pas l'avis des membres de la Ligue arabe a rappelé tout l'impératif de se conformer à la légalité internationale. Dans ce sens, le ministre des Affaires maghrébines et de l'Union africaine et de la Ligue arabe, Abdelkader Messahel, qui a représenté l'Algérie à cette session, a appelé à «la conjugaison des efforts internationaux en matière de lutte antiterroriste», et ce, dans le cadre de la stratégie de l'ONU, mais aussi autour d'objectifs conjoints et partagés. C'est pourquoi, a-t-il souligné, «il est impératif de se conformer à la légalité internationale, aux résolutions onusiennes et aux listes des organisations terroristes établies par l'ONU», ajoutant que ces listes, en question, «n'incluent pas les composantes politiques reconnues aux niveaux national et international et présentes sur la scène sociopolitique nationale». Il s'agit-là du Hezbollah, qui rappelons-le, est une composante, jusque-là, indéfectible du paysage sociopolitique libanais. Début de ce mois de mars, le Conseil des ministres de l'Intérieur des pays arabes a annoncé sa décision de considérer le Hezbollah libanais comme organisation terroriste. Dix jours après, c'est au tour des ministres des Affaires étrangères des pays membres de la Ligue arabe de classer ce mouvement comme terroriste. L'Algérie, dans le respect de ses principes, s'est encore une fois démarquée et a émis des remarques. «Il y a lieu de rappeler, d'abord, que le Hezbollah est un mouvement politico-militaire qui fait partie du paysage social et politique du Liban et qui participe aux équilibres fragiles patiemment et laborieusement négociés dans ce pays notamment en vertu des Accords de Taëf, auquel il a été partie prenante», a déclaré le Porte-parole du ministère des Affaires étrangères Abdelaziz Benali Cherif, suite à l'annonce de la décision du Conseil des ministres de l'Intérieur des pays arabes en début mars. A l'origine de cette décision, et il n'est de secret pour personne, l'escalade des tensions entre l'Iran et l'Arabie saoudite. Celle-ci est le chef de file des monarchies sunnites au Golfe, alors que l'Iran chiite soutient le Hezbollah, qui est également un mouvement chiite. Un conflit d'influence qui n'en dit pas encore son nom, faut-il le dire. En s'y prenant de la sorte, l'Arabie saoudite annonce, directement, les couleurs de son conflit avec l'Iran. Ce dernier ne date pas d'aujourd'hui, rappelons-le. L'Algérie estime, à ce propos, que «toute décision concernant ce mouvement doit donc émaner des Libanais eux-mêmes». L'Algérie, pour qui la non-immixtion dans les affaires internes des autres pays est l'un des principes directeurs de sa politique étrangère, s'interdit toute interférence dans ce dossier et refuse de s'exprimer en lieu et place des Libanais dans une affaire qui les concerne d'une manière exclusive, souligne Benali. Le Hezbollah est membre de la coalition gouvernementale libanaise et un acteur au niveau du Parlement. Il y compte d'ailleurs de nombreux représentants. Les positions de l'Algérie en la matière sont claires, faut-il le dire. L'Algérie, a encore affirmé M. Benali Cherif «continuera, pour sa part, à agir pour éviter les dissensions et renforcer la solidarité entre les pays de la sphère arabo-musulmane». M. B.