Fawzi Chaouchi n'est pas dans un tel registre, le gardien du Mouloudia, dès l'instant où il foule le gazon, fonctionne comme un supporter sans qu'il n'y ait lieu de faire d'amalgame à ce sujet parce que le comportement du keeper mouloudéen est plus celui du chauvin que du supporter autrement passionné par l'équipe qu'il soutient. Chacun se souvient de la réaction d'Asselah lors d'une rencontre entre la JSM Béjaïa et la JS Kabylie, mais ce dernier s'est rapidement racheté une conduite par la suite et est devenu un océan de sérénité Fawzi Chaouchi, le gardien de but du Mouloudia d'Alger vient à nouveau d'être sanctionné. Celle-ci est plutôt lourde. Effectivement c'est tout de même de dix matchs de suspension que ce dernier écope, ce qui fait un tiers du calendrier de la prochaine saison en plus de l'opportunité qu'il offre à sa ou ses doublures pour se mettre en valeur. Il y a de rappeler que le gardien oxydé n'en est pas à son premier mauvais comportement, mais celui pour lequel il a été sanctionné cette fois-ci aurait mérité, toutes proportions gardées, d'être traité par un tribunal correctionnel tant l'agression qui a valu à sa victime quand même 90 jours d'incapacité a été d'une rare violence pour ne pas dire d'une rage destructrice dont aucun sportif digne de ce nom ne mériterait d'être pardonné. Des fortes personnalités pour ne pas dire des caractériels, il en a existé dans le football national depuis l'indépendance, mais ces derniers ont, de tout temps, su faire la part des choses entre leurs débordements physiques parfois phénoménaux et les limites à ne pas dépasser dès lors qu'il ne serait plus question d'une morale ouatée parfois stipendiée par la corporation des footballeurs, mais de la notion même de la valeur sociale individuelle. Et contrairement à ce qui se passe dans notre pays, ce genre de personnage quoiqu'ils méritent un tant soit peu de respect parce qu'il s'agit assez souvent parmi certains de cas spécifiques et à la limite digne d'une étude approfondie tant leur comportement sur un terrain diffère comparativement à celui de la vie de tous les jours. Nous en donnons pour exemple anecdotique les cas de Gascoigne, Cantona et plus encore l'Italien Benetti. Pourtant, le joueur français qui s'est exilé de France parce que justement il en avait ras-le-bol du moralisme ambiant au sein de la discipline a trouvé, par la grâce d'un championnat et une compétition trés physique mais toutefois à la limite des règles, un exutoire à son trop plein d'énergie physique, se révélait un homme tout à fait tranquille à telle enseigne que le hobby qui fait sa notoriété au même titre que le football était la peinture. Cantona, était un aquarelliste de renommée mondiale et ses toiles étaient exposées du Japon à la Russie en passant par la Suède et autres. Il lui est arrivé de pêter un plomb aussi bien sur le terrain comme cette réponse trés agressive au supporter d'un club adverse qui le chambrait ou encore de quitter une conférence de presse en insultant les journalistes. D'ailleurs il a quitté l'hexagone après avoir jeté par terre le maillot de la sélection nationale alors que le coach avait décidé de son remplacement. Fawzi Chaouchi n'est pas dans un tel registre, le gardien du Mouloudia, dès l'instant où il foule le gazon, fonctionne comme un supporter sans qu'il n'y ait lieu de faire d'amalgame à ce sujet parce que le comportement du keeper mouloudéen est plus celui du chauvin que du supporter autrement passsionné par l'équipe qu'il soutient. Chacun se souvient de la réaction d'Asselah lors d'une rencontre entre la JSM Béjaïa et la JS Kabylie, mais ce dernier s'est rapidement acheté une conduite par la suite et est devenu un océan de sérénité. La gagne est le propre d'un footballeur et ce dernier ne saurait en être blâmé s'il commet des fautes dans la limite de la réglementation, une réglementation dont seul l'arbitre est à même d'en juger la dimension et jusqu'à ce jour, les stades algériens n'ont jamais si ce n'est que très rarement connu des dépassements de l'envergure de celui dont a été auteur Chaouchi. Alors ange ou démon comme se plaisent jusqu'à exulter nos confrères ? Nous dirons plutôt démon. A. L.