Reste donc la saison estivale et là heureusement que la formidable bande côtière qui, presque, borde l'Algérie aide plus ou moins à l'émergence progressive d'activités sportives qui n'exigent pas énormément de moyens d'abord et qui ont ensuite une grande popularité auprès des estivants tels le football, le volley-ball, la pétanque, le badminton, ping-pong, frisbee... Néanmoins, si de telles activités n'exigent pas en réalité un gros investissement d'où l'engouement suscité auprès des pratiquants, il n'en coûterait pas, raison de plus, aux pouvoirs publics locaux concernés de réserver autant d'espaces spécifiques à ces disciplines en faisant procéder à un aménagement selon les normes. Comme il existe des sports d'hiver, il en existe également pour la saison estivale. Autant dire qu'en Algérie, il n'est pas exagéré d'éliminer d'autorité les sports d'hiver pour bien des raisons à commencer par la disponibilité et l'adaptabilité des espaces idoines et bien entendu des équipements d'autant plus que ces derniers tombent en obsolescence à la vitesse de la lumière. Or, question investissements en ce sens, il paraît peu probable que la Fédération algérienne de ski et de sports de montagne se saigne d'autant plus qu'elle ne doit pas être très riche malgré le fait qu'elle ait le même âge que celui de football. Ceci dit, exception faite bien entendu que ceux qui en font le choix dans le cadre de simple loisir, il est difficile d'imaginer que les gens se bousculent pour ce genre de sport sachant que les hauteurs régulièrement enneigées ne pullulent pas dans le pays, voire qu'elles n'existent pratiquement pas. Reste donc la saison estivale et là heureusement que la formidable bande côtière qui, presque, borde l'Algérie aide plus ou moins à l'émergence progressive d'activités sportives qui n'exigent pas énormément de moyens d'abord et qui ont ensuite une grande popularité auprès des estivants tels le football, le volley-ball, la pétanque, le badminton, ping-pong, frisbee... Néanmoins, si de telles activités n'exigent pas en réalité un gros investissement d'où l'engouement suscité auprès des pratiquants, il n'en coûterait pas, raison de plus, aux pouvoirs publics locaux concernés de réserver autant d'espaces spécifiques à ces disciplines en faisant procéder à un aménagement, selon les normes et bien entendu de veiller à leur entretien tout au long de la saison mais aussi une fois celle-ci finie dans la mesure où les équipements prévus ne doivent pas aller pourrir dans un hangar pour que tout soit remis en cause la saison suivante. En fait, il faudrait un intérêt des plus accrus, une attention particulière des instances sportives nationales pour que le type d'activités sportives lié à la période estivale puisse prendre son envol et surtout avoir une envergure. En effet, il ne suffit pas d'organiser quelques tournois à hauteur des stations balnéaires les plus huppées du pays, de recourir à une médiatisation effrénée pour laisser croire que tout le monde est concerné au moment où nul n'ignore que ces tournois n'échoient qu'à des footballeurs qui en font carrément et périodiquement leur occupation rémunérée ou du moins récompensée. Mais tout cela n'empêche pas le fait que des centaines, voire des milliers de jeunes improvisent sur les près de 1 300 km de côtes continueront à se dépenser physiquement à travers des parties homériques de beach-volley et beach-foot mais qu'ils gagneraient encore plus à s'organiser et se structurer en ce sens. Comme, il serait également plus judicieux pour des dirigeants techniques de clubs et pourquoi pas des entraîneurs de sillonner, histoire de joindre l'utile à l'agréable, ces plages pour y découvrir tellement de talents cachés. Il suffirait en effet de se souvenir que de grands noms du football national sont venus de Skikda, Annaba et Collo. Malheureusement tout espoir de voir que cette démarche soit faite est aussi réel et matériel que le fait de tracer des plans sur une comète sachant que l'été c'est les vacances et les responsables à hauteur des instances sportives nationales ne peuvent pas s'en empêcher de prendre. A. L.