«Je ne partage pas la ligne anti-Bouteflika d'El Khabar mais je suis pour que les gens d'El Khabar puissent s'exprimer librement tant qu'ils ne touchent pas la dignité et l'honneur de l'être humain. On peut s'exprimer sans insulter et sans toucher à la dignité et à l'honneur des gens et de leur famille, du président jusqu'au dernier citoyen». Cette réponse au site électronique TSA de celui qui passe pour un grand communicant, à une question qui, d'ailleurs, ne lui a pas été posée, renseigne sur la force de la nature humaine et de l'habitude. Du côté d'El-Khabar, on peut aussi considérer, sans risque de se tromper, qu'ils ne partagent pas la ligne de Hamraoui Chawki Habib. Donald Trump abandonne la proposition la plus polémique de son programme Trump avait promis de bloquer l'accès du territoire américain aux musulmans. Il n'en sera finalement rien s'il devient président. C'est ce qu'il a annoncé le mardi 28 juin 2016. C'est une promesse de campagne qui datait de décembre 2015 et qui avait autant lancé la campagne du milliardaire qu'elle avait provoqué un véritable tollé chez ses adversaires. C'est par la voix de sa porte-parole Katrina Pierson qu'il s'est rétracté : «On ne peut parler de (changement) que si on ne connaissait pas la mesure. Les médias racontent que cette interdiction concernerait tous les musulmans mais ce n'était pas le cas. La décision érodait son électorat face à Hillary Clinton. Le magnat se devait de réagir.