A Rome, le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, et son homologue italien, le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères et à la Coopération internationale, Vicenzo Amendola, ont présidé, vendredi dernier, les travaux de la 2e session du dialogue stratégique bilatéral sur les questions politiques et sécuritaires. Les discussions lors de cette rencontre ont porté principalement sur les conflits armés en Libye et au Mali, de même que la lutte contre le terrorisme et la cybercriminalité. A Rome, le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, et son homologue italien, le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères et à la Coopération internationale, Vicenzo Amendola, ont présidé, vendredi dernier, les travaux de la 2e session du dialogue stratégique bilatéral sur les questions politiques et sécuritaires. Les discussions lors de cette rencontre ont porté principalement sur les conflits armés en Libye et au Mali, de même que la lutte contre le terrorisme et la cybercriminalité. Au cours de cette rencontre, selon le compte-rendu de l'APS, les deux parties «ont relevé une convergence de vue sur les progrès importants réalisés par le Conseil présidentiel du gouvernement d'entente nationale libyen, depuis son retour à Tripoli, dans le cadre du règlement définitif de la crise par la mise en œuvre du processus politique mené par les Nations unies». La position algérienne, la même depuis le début de ce conflit, appuyée par la diplomatie italienne, étant «l'urgence d'un dialogue inclusif et la mise en œuvre d'une politique de réconciliation nationale à même de préserver la souveraineté de la Libye, son intégrité territoriale, son unité et la cohésion de son peuple». Dès lors, les deux parties ont «réitéré leur appui au gouvernement d'entente nationale libyen pour répondre aux attentes politiques, sécuritaires et économiques et mettre fin aux souffrances endurées par le peuple libyen». Aussi, ont-elles «exhorté la communauté internationale à accompagner les efforts en vue du rétablissement définitif de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans ce pays». Concernant le Mali, MM. Messahel et Amendola ont exprimé leur préoccupation face à la recrudescence des attaques terroristes ciblant la Mission des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma). Dans ce processus de paix, l'Algérie a joué un rôle capital pour son lancement et son aboutissement. L'Algérie et l'Italie ont aussi appelé «la communauté internationale, notamment les Nations unies, à poursuivre son appui pour le retour définitif de la paix et de la stabilité dans ce pays». La rencontre de Rome était aussi l'occasion pour l'Algérie de présenter son expérience en matière de lutte contre le terrorisme et ce qui est appelé désormais la déradicalisation. A ce propos, comme l'a souligné Messahel, les 7 et 8 septembre prochain, se tiendra à Alger, «la conférence internationale sur le rôle de la démocratie dans la prévention de la radicalisation et la lutte contre le terrorisme». Aussi, les deux parties ont-elles «exprimé leur préoccupation face à l'aggravation de cette menace globale et de sa jonction avérée avec le crime organisé transnational, insistant sur la nécessité d'une réponse commune et coordonnée de la communauté internationale pour faire face à ces facteurs d'instabilité et d'insécurité, notamment au niveau de la région du Sahel». S'agissant de la cyber-sécurité, M. Messahel a «renouvelé l'appel de l'Algérie à l'urgence de la mise en place d'une charte internationale sous l'égide des Nations unies aux fins de mettre Internet et les réseaux sociaux au service de la paix, de la tolérance, de la compréhension mutuelle et du rapprochement entre les peuples et les civilisations». K. M.