En marge du festival un colloque intitulé L'Autre dans le cinéma sera animé par des metteurs en scène algériens et arabes, en plus de la présentation de films hors compétition en plein air sur les plages de la wilaya d'Oran A l'occasion de la 9e édition du Festival international d'Oran du film arabe (Fiofa), qui se déroulera du 22 au 27 juillet prochain, le commissaire de la manifestation, Brahim Seddiki, a animé lundi passé à Oran, une conférence de presse tenue au siège de l'APC d'Oran, ou il a présenté les grandes lignes de la manifestation. Lors de cette 9e édition, 34 films représentant 14 pays arabes seront en compétition pour décrocher le prix du Wihr d'or, dont 24 œuvres dans les catégories des longs et courts métrages, et 10 dans la catégorie des documentaires. Le commissaire de la manifestation a également annoncé que cette édition célèbrera le 50e anniversaire du célèbre film La bataille d'Alger» de Giullio Pontecorvo et l'équipe de travail du film Omar Gatlatou en présence de son réalisateur Merzak Allouache, 40 ans après sa production rapporte l'APS. Un hommage sera également rendu au trio Bila houdoud, en plus de la commémoration du 4e centenaire de la mort de l'écrivain universel William Shakespeare. L'édition 2016 Fiofa verra la présence d'une pléiade d'artistes arabes, dont Farouk El Fichaoui, Ayman Zidane, Youcef El Khal, Suzanne Nejmeddine et Pamela El Kik. Brahim Seddiki a souligné à cet effet qu'aucun de ces cinéastes n'a exigé un montant précis pour sa présence. Un Panorama des courts métrages, avec au programme 10 films réalisés par de jeunes metteurs en scène, est également inscrit au programme de cette édition. Un colloque intitulé L'Autre dans le cinéma sera animé deux jours durant par des metteurs en scène algériens et arabes, en plus de la présentation de films hors compétition en plein air et à travers les plages de la wilaya d'Oran, à la faveur de cette édition du Fiofa. Brahim Seddiki a déclaré lors de cette conférence de presse que cette 9e édition «préserve la dimension universelle de la manifestation sans réduire le contenu en dépit de la rationalisation des dépenses», rapporte l'APS. M. Seddiki a souligné que «la dimension universelle du festival est présente dans cette édition. Nous avons pu nous adapter à la situation actuelle», précisant que «le Festival n'a pas connu de réduction sauf pour le nombre des membres des jurys et des invités». Il a souligné, dans ce sens, que le prestige de ce festival est conservé parmi les festivals arabes et internationaux et que les contenus et les protocoles sont présents comme dans les festivals internationaux dans cette édition, qui verra la présence en force d'acteurs et de médias arabes aux côtés de leurs homologues algériens. En réponse à une question sur le budget de ce festival, le commissaire a annoncé un montant de l'ordre de 120 millions de dinars qu'il a qualifié de dérisoire comparativement aux budgets des festivals internationaux. Au sujet du transfert de la cérémonie d'ouverture du festival du Centre des conventions Mohamed-Benahmed vers le Théâtre régional Abdelkader-Alloula, le commissaire du Fiofa a déclaré que les organisateurs se «faisaient un honneur de lier l'ouverture de cette édition au nom du grand dramaturge défunt Abdelkader Alloula», ajoutant que «nous œuvrons à faire la promotion de cet édifice doté d'une architecture magnifique et qui a déjà abrité les cérémonies d'ouverture d'éditions précédentes». S. B./APS