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500 hadjis munis de bracelets électroniques pour le suivi de leur état de santé Cette expérience, première du genre, sera généralisée dans les prochaines années
Le ministre des Affaires religieuses et du Waqfs, Mohamed Aïssa, a annoncé hier que 500 hadjis ont été munis pour la première fois de bracelet électronique pour le suivi de leur état de santé durant leur séjour aux deux Lieux Saints de l'Islam. Le ministre des Affaires religieuses et du Waqfs, Mohamed Aïssa, a annoncé hier que 500 hadjis ont été munis pour la première fois de bracelet électronique pour le suivi de leur état de santé durant leur séjour aux deux Lieux Saints de l'Islam. Dans une déclaration à la presse à l'occasion du lancement officiel de l'hébergement électronique pour la saison du Hadj (pèlerinage) 2016, M. Mohamed Aïssa a indiqué que 500 hadjis présentant des maladies chroniques ont été munis de bracelet électronique pour suivre leur état de santé sur les deux Lieux Saints de l'Islam, soulignant que cette expérience, première du genre, sera généralisée les prochaines années. Le bracelet électronique est doté d'une puce contenant toutes les informations sur l'état de santé des hadjis sélectionnés par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière pour permettre à la mission du Hadj d'intervenir en cas d'urgence. Il a expliqué ce progrès par les efforts consentis par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, le ministère de la Santé, de la Population et de la réforme hospitalière et la compagnie aérienne Air Algérie, rappelant que l'Algérie réalisera en 2019 le «Hadj de confort». Concernant les agences touristiques exclues de l'organisation de la saison du Hadj, M. Mohamed Aïssa a indiqué que cette mesure s'inscrivait dans le cadre des «dispositions prises en vue de mettre fin aux dépassements enregistrés par le passé», ajoutant que «des opérateurs saoudiens ont été également exclus en ce qui concerne la restauration pour ne compter que sur les Algériens». Evoquant le coût du Hadj, il a souligné que ce dernier «restera inchangé durant les prochaines années indépendamment de la hausse de la devise et du riyal saoudien». Il est à rappeler que les futurs hadjis algériens peuvent, depuis hier, réserver leurs chambres d'hôtel à travers Internet. Cette opération lancée par l'Office national du Hadj et de la Omra (Onho), sur son site (onho.dz) s'inscrit dans le cadre des nouvelles mesures visant à améliorer le séjour des hadjis algériens dans les deux Lieux saints de l'Islam. Cette mesure permettra aux hadjis algériens, au nombre de 29 000 cette année, de réserver à l'hôtel de leur choix à la Mecque et de faire le choix de leurs colocataires. L'Onho tend à généraliser cette opération aux hôtels d'El Madina El Mounaouara (Médine) après avoir concerné uniquement les hôtels situés à Mekka (La Mecque). Pour garantir le succès de cette opération, l'office qui avait organisé des sessions de formation au profit des membres de la mission algérienne chargés de l'opération d'hébergement, a réparti ces derniers à travers les points de vente des billets du hadj relevant de la compagnie Air Algérie. L'Onho a par ailleurs lancé un nouveau service électronique qui permet aux futurs hadjis algériens de connaître les numéros de leurs vols à destination des deux Lieux saints de l'Islam ainsi que les numéros de leurs chambres d'hôtel. H.Y. L'Algérie refuse d'être partie prenante dans le conflit intercommunautaire Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, a affirmé hier que l'Algérie refusait d'être partie prenante au conflit intercommunautaire. Dans une déclaration à la presse en marge du lancement officiel de l'hébergement électronique relatif au Hadj, le ministre a précisé que l'Algérie «refuse d'être partie prenante dans le conflit intercommunautaire où qu'il soit». A une question sur la déclaration du ministre saoudien du Hadj selon laquelle «aucune infiltration iranienne au sein de la mission algérienne du Hadj n'est à signaler», M. Aïssa a affirmé avoir des «informations et non des rumeurs» à ce sujet ajoutant ne pas vouloir «entacher la mission de l'Office national du Hadj et de la Omra par des questions politiques». «On veut impliquer l'Algérie dans le conflit intercommunautaire mondial», a-t-il souligné précisant que le président de la République «refuse de s'ingérer dans ces questions et l'Algérie n'a jamais été partie prenante au conflit intercommunautaire et ne le sera jamais».