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Le nouveau modèle économique adopté par le Conseil des ministres Il devra générer une croissance économique plus soutenue de 3,5% en 2016 et de 4% en 2017
Le Conseil des ministres qui s'est tenu hier à Alger sous la présidence du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a examiné d'importants dossiers socio-économiques parmi lesquels le nouveau modèle de croissance économique. Un modèle qui se fonde sur une politique budgétaire «rénovée» soutenue par une amélioration de la fiscalité ordinaire de sorte qu'elle puisse couvrir, à l'horizon 2019, les dépenses de fonctionnement ainsi que les dépenses «incompressibles» d'équipements publics. Le Conseil des ministres qui s'est tenu hier à Alger sous la présidence du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a examiné d'importants dossiers socio-économiques parmi lesquels le nouveau modèle de croissance économique. Un modèle qui se fonde sur une politique budgétaire «rénovée» soutenue par une amélioration de la fiscalité ordinaire de sorte qu'elle puisse couvrir, à l'horizon 2019, les dépenses de fonctionnement ainsi que les dépenses «incompressibles» d'équipements publics. La nouvelle politique budgétaire repose, en outre, sur une «réduction sensible» du déficit du Trésor à l'horizon 2019 et sur une mobilisation de ressources additionnelles sur le marché financier local, à l'image de l'emprunt obligataire, lancé en avril dernier, «dont les résultats appréciables témoignent de la confiance des participants dans les perspectives prometteuses de l'économie nationale», selon les termes du communiqué. Concernant les objectifs du nouveau modèle de croissance économique, ils consistent notamment à privilégier, pour les investissements publics, ceux destinés aux infrastructures générant un effet d'entraînement sur les capacités productives du pays, avance le Conseil des ministres dans son communiqué. Il s'agit également d'investir essentiellement dans les secteurs à forte valeur ajoutée tels que les énergies renouvelables, l'agro-industrie, les services, l'économie numérique et celle du savoir, l'industrie en aval des hydrocarbures et les mines. Le nouveau modèle de croissance repose aussi sur la reprise de la production des hydrocarbures, une stimulation de la création d'entreprises par la poursuite de l'amélioration du climat des affaires et l'ouverture des secteurs non stratégiques à l'investissement privé et public ainsi que la promotion des exportations hors hydrocarbures, détaille le communiqué. Ce faisant, cette démarche générera une croissance économique plus soutenue de 3,5% en 2016 et de 4% en 2017, selon la présentation faite au Conseil par le ministre des Finances, Hadji Baba Ammi. Débattue en juin dernier par la 19e Tripartite puis consolidée par le gouvernement, ce nouveau modèle déploie une approche jusqu'en 2019 avec des perspectives à l'horizon 2030, en intégrant un cadrage budgétaire sur les courts et moyens termes, réaménagé en fonction des éléments factuels de conjoncture tout en maintenant les objectifs de croissance et l'édification d'une économie émergente fixés par le gouvernement. Le modèle comprend également des mesures visant à consolider la justice sociale sans surcoûts économiques, réformer la fiscalité et mettre le budget au service de la croissance et du développement humain et durable. C'est dans ce sens que le président Bouteflika a réitéré, lors du Conseil des ministres, que malgré la crise financière «aiguë» découlant de l'effondrement des prix pétroliers mondiaux, l'Algérie entend «sauvegarder et renforcer la dynamique de croissance» qu'elle a développée durant toutes ces dernières années, tout en veillant «à préserver» et «à affiner» sa politique de justice sociale. Par ailleurs, le Chef de l'Etat a évoqué la «diversification impérative» de l'économie nationale, l'amélioration du climat des affaires et la régulation du marché, tout en appelant les responsables nationaux et locaux à redoubler d'efforts pour informer l'opinion publique nationale sur les «conditions financières difficiles» que traverse le pays ainsi que sur les perspectives de croissance et d'emplois que l'Algérie est capable de réaliser à moyen terme. En insistant sur le maintien par l'Etat des avantages octroyés aux investissements en dépit des tensions pesant sur les recettes publiques, le président Bouteflika a soutenu que le pays attendait des opérateurs économiques plus de dynamisme dans l'investissement, la création d'emplois et la conquête de parts sur les marchés extérieurs. B. A.