Un communiqué du ministère du Commerce indique que les produits alimentaires, dans leur quasi-totalité, ont connu une flambée des prix au détail en juin dernier, par rapport au même mois de l'année précédente. Il s'agit essentiellement de la tomate fraîche, des légumes secs et de l'ail local. Pour les légumes frais, une hausse des prix a été observée pour l'ail local sec (+81,4%), la tomate fraîche (+44%) et l'ail importé (+41,1%). Par contre, des diminutions ont été enregistrées pour l'oignon sec (-24%) et la pomme de terre Un communiqué du ministère du Commerce indique que les produits alimentaires, dans leur quasi-totalité, ont connu une flambée des prix au détail en juin dernier, par rapport au même mois de l'année précédente. Il s'agit essentiellement de la tomate fraîche, des légumes secs et de l'ail local. Pour les légumes frais, une hausse des prix a été observée pour l'ail local sec (+81,4%), la tomate fraîche (+44%) et l'ail importé (+41,1%). Par contre, des diminutions ont été enregistrées pour l'oignon sec (-24%) et la pomme de terre (-22,2%). Pour les produits d'épicerie, les prix se sont envolés, entre les deux périodes de comparaison. La farine infantile (+23%), le lait en poudre infantile (+12%), la levure sèche (+8,1%), la farine conditionnée (+6,4%), le riz (+6%), le thé (+5,7%), le concentré de tomate (+5,1%), les pâtes alimentaires (+3,4%), le café (2%) et les huiles alimentaires (+0,2%). Quant aux prix au détail du lait en poudre pour adultes, il a reculé de 2,3%, alors que celui du sucre blanc a enregistré une stabilité. S'agissant des légumes secs, à l'exception des haricots secs qui ont connu une diminution de 11,6%, de fortes hausses ont touché les prix des pois chiches (+46,3%) et les lentilles (+21,4%) en juin 2016 par rapport au même mois de l'année d'avant. Pour les légumes frais, une hausse des prix a été observée pour l'ail local sec (+81,4%), la tomate fraîche (+44%) et l'ail importé (+41,1%). En revanche, les prix de l'oignon sec ont diminué de 24%, ainsi que pour ceux de la pomme de terre qui ont dégringolé de 22,2%. Pour les viandes, le prix du poulet éviscéré a baissé de 7,3% en juin 2016 par rapport à un an plus tôt. La même tendance baissière, mais légère, a été constatée pour la viande bovine locale (-1,1%) et la viande ovine locale (-0,5%), mais le prix de la viande congelée a augmenté de 2,2%. Par ailleurs, le communiqué note qu'il est constaté des disparités de prix substantielles entre les régions du pays pour des produits alimentaires, qui s'expliquent essentiellement par les habitudes alimentaires d'une région pour certaines denrées, les frais de transport pour les wilayas éloignées et la spécialité agricole d'une région pour ce qui concerne les légumes et fruits ainsi que les viandes. Ainsi, le prix moyen de la pomme de terre était à 34 DA/kg dans la région de Blida en juin dernier contre 55 DA à Ouargla (différence de 21 DA), alors que la courgette coûtait 75 DA/kg sur les étals de Blida contre 104 DA à Ouargla (différence de près de 30 DA). Idem pour l'ail local qui valait 179 DA/kg dans la région de Sétif contre 340 DA à Ouargla (différence de 161 DA), tandis que le poivron était cédé à 75 DA/kg à Sétif contre 120 DA à Béchar (différence de 45 DA). Le kilogramme de dattes était cédé à 404 DA à Béchar contre 668 DA à Sétif (différence de 264 DA) alors que les pommes locales ont été achetées à 189 DA par les consommateurs à Sétif contre 267 DA à Ouargla (différence de près de 80 DA). Concernant les produits d'épicerie, le prix moyen de la farine infantile était à 207 DA/500gr à Annaba contre 441 DA à Blida (différence de plus 234 DA). Même tendance pour le prix de la farine conditionnée qui est moins chère à Oran puisque vendue à 42 DA/kg contre 57 DA à Batna (différence de 15 DA). Très prisé dans le sud du pays, le thé était vendu à 850 DA/kg à Ouargla contre 387 DA à Annaba (une différence de près de 470 DA). S'agissant des viandes, le kilogramme de viande ovine locale se vendait à 1 244 DA/kg à Ouargla contre 1 431 DA à Alger (différence de 187 DA). Pour sa part, la viande bovine locale était cédée à 830 DA/kg à Béchar contre 1 356 DA à Oran (différence de près de 530 DA), tandis que le poulet éviscéré était cédé à 260 DA/kg à Annaba contre 337 DA à Béchar (différence de près de 80 DA. Sur un autre registre, le ministère du Commerce prépare actuellement un projet de décret interministériel visant à mettre en place de nouvelles règles pour l'étiquetage des aliments afin de combler le vide juridique en la matière. Le but de l'étiquetage est de fournir au consommateur des informations détaillées sur les produits exposées afin qu'il puisse faire son choix de manière éclairée. L'étiquetage devra mentionner la valeur énergétique des aliments, la teneur en protéines, glucides, sucre, sodium et graisses saturées afin de préserver la santé du consommateur. F. O./APS Dix millions de dinars de marchandises non facturées exposées à la vente à Alger en juillet La valeur des marchandises non facturées exposées à la vente à travers les différents marchés et locaux commerciaux de la wilaya d'Alger a dépassé 10 millions de dinars en juillet, selon un bilan des activités de contrôle de la direction du commerce. Le bilan fait état de la saisie de 10 millions de dinars de marchandises non facturées exposées à la vente à travers les différents marchés et magasins de la capitale, a précisé la direction sur son site électronique. Le montant des marchandises saisies lors de la même période avoisine les 3 millions de dinars, tandis que celui des infractions relatives au non-respect des prix règlementaires dépasse 160 000 dinars.