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Le Mouvement pour l'édification nationale appelle les jeunes à suivre l'exemple des martyrs Alors que la majorité des partis politiques ne se sont pas exprimés sur la célébration du 20 août 1956
Le président du Mouvement pour l'édification nationale (MEN), «El-Binaâ El-Watani», Mustapha Belmehdi, a appelé jeudi à Skikda les jeunes à s'inspirer de l'exemple des chouhada de la Révolution du 1er novembre 1954 pour «hisser plus haut le pays.» Le président du Mouvement pour l'édification nationale (MEN), «El-Binaâ El-Watani», Mustapha Belmehdi, a appelé jeudi à Skikda les jeunes à s'inspirer de l'exemple des chouhada de la Révolution du 1er novembre 1954 pour «hisser plus haut le pays.» Animant une conférence consacrée au rôle de la société civile dans l'instauration d'un climat de stabilité et de sécurité, organisée au Centre culturel Aïssat-Idir, M. Belmehdi a insisté sur l'importance de s'inspirer de ces symboles nationaux qui ont libéré le pays au prix de leur sang, rappelant que la plupart des chouhada étaient jeunes. Le responsable de cette formation politique a mis l'accent, à ce propos, sur la nécessité de marcher sur les traces des martyrs qui ont arraché l'indépendance du pays au prix de lourds sacrifices. «Les jeunes générations doivent s'unir et s'inspirer de ces symboles nationaux pour préserver le pays des visées hostiles à sa stabilité», a-t-il martelé, affirmant que les jeunes sont l'avenir du pays. Devant les militants de sa formation politique, M. Belmehdi a fait part de la détermination de son parti à rester fidèle aux martyrs et aux principes du 1er-Novembre 1954, soutenant que son parti milite pour une société authentique ouverte sur les autres cultures favorisant le savoir et l'éducation. Le président du MEN a, dans ce contexte, appelé les citoyens, les jeunes notamment, à une «participation positive» devant conforter la cohésion sociale, soulignant l'apport de l'Armée nationale populaire (ANP) dans la préservation de la stabilité et la sécurité du pays. A noter que les partis politiques ont omis cet événement et que très peu d'entre eux sont revenus sur cette importante étape dans la lutte armée contre le colonialisme français qui a donné un autre souffle à la Guerre de Libération nationale. Seuls le Front des forces socialistes (FFS) et le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) ne manquent jamais de reprendre dans leurs discours, de manière récurrente, la référence au Congrès de la Soummam. D'ailleurs ces deux partis vont participer aux festivités en organisant des rassemblements, mais pas seulement. Aux niveaux des sections, des activités sont également prévues. Il y a lieu de citer à titre d'exemple, la section FFS de Draâ El-Mizan qui a préparé le déplacement à Ifri Ouzalaguène dans la vallée de la Soummam (Béjaïa) pour participer à la célébration du 60e anniversaire du Congrès du 20 août 1956. Le premier secrétaire de la dite section a tenu une assemblée générale où il a réitéré l'engagement pour le projet cher au parti à savoir l'idée du «consensus national». Le rendez-vous du FFS à Ifri revêt une symbolique assez forte pour remettre en marche l'idée du «consensus national». Pour le RCD, la référence à la Soummam est également un devoir car elle représente «l'espoir inachevé d'un peuple». «La conduite de la Révolution pour une Algérie démocratique et sociale était le concentré des résolutions du Congrès de la Soummam dont nous célébrons aujourd'hui le 60e anniversaire. Il n'est nullement utile de chercher à développer un argumentaire pour démontrer que ce Congrès constitue l'acte ultime des luttes pour la résurgence et la refondation d'un Etat algérien après la longue nuit coloniale et la période trouble de l'occupation ottomane», comme l'a déclaré Atmane Mazouz, secrétaire national chargé de la communication au RCD, dans un médias. Soixante ans après, il est malheureux de constater que très peu de partis politiques animent le débat sur un événement d'une aussi forte symbolique.