La Bourse de New York a fini en légère hausse mardi, portée par un compartiment technologique qui a permis au Nasdaq d'inscrire un nouveau record en séance et par des données immobilières qui sont venues conforter l'hypothèse d'une amélioration de la conjoncture économique américaine. La Bourse de New York a fini en légère hausse mardi, portée par un compartiment technologique qui a permis au Nasdaq d'inscrire un nouveau record en séance et par des données immobilières qui sont venues conforter l'hypothèse d'une amélioration de la conjoncture économique américaine. L'indice Dow Jones a gagné 0,1%, soit 17,88 points, à 18 554,30. Le S&P-500, plus large, a pris 4,26 points, soit 0,2%, à 2 186,90. Le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 15,48 points (+0,3%) à 5 260,08. Ce dernier a touché pendant la session de ce mardi un nouveau pic historique de 5 275,74 points. Comme c'est le cas depuis quelques séances, les variations de Wall Street ne sont guère spectaculaires en raison de l'attentisme des investisseurs avant un discours que doit prononcer vendredi Janet Yellen, la présidente de la Réserve fédérale. Son intervention sera de très loin la plus suivie lors du symposium de Jackson Hole, dans le Wyoming, la traditionnelle réunion informelle de rentrée des grands banquiers centraux du monde entier, que la Fed utilise régulièrement pour donner des indications sur l'évolution prochaine de sa politique monétaire. La statistique du jour - la hausse plus forte que prévu et la plus prononcée en près de neuf ans des ventes de maisons individuelles neuves en juillet - pourrait aller dans le sens d'une hausse des taux d'intérêt d'ici la fin de l'année. La probabilité estimée d'une hausse de taux le mois prochain avoisine 15% et elle atteint 40% pour décembre, selon le baromètre FedWatch de CME Group. «On semble être dans cette période où il n'y pas vraiment de pression pour relever les taux à très court terme et même s'ils devaient être relevés, tout le monde pense que ce serait une augmentation au minima et qu'il n'y aura qu'une seule hausse cette année», a déclaré Rick Meckler, président de LibertyView Capital Management. «Les investisseurs ne sont pas devenus acheteurs à ces niveaux de valorisation sans pour autant être vendeurs.» L'indice S&P regroupant les valeurs technologiques a gagné 0,37%, avec notamment un gain de 0,38% de l'action Microsoft et une hausse de 0,31% du titre Apple. C'est surtout le compartiment des matières premières (+0,79%) qui a tiré la cote vers le haut ainsi que celui des valeurs énergétiques (+0,44%), qui a tiré parti d'une remontée des cours du brut. Dans le compartiment de la distribution, le titre Best Buy a bondi de 19,6%, affichant de loin la plus forte hausse du S&P 500 devant Chesapeake Energy (+6,08%) et Marathon Oil (+5,05%), après que le numéro un américain de la distribution d'électronique grand public, a annoncé une hausse inattendue de ses ventes à données comparables. La plus forte baisse du S&P 500 a été le fait du titre J.M. Smucker (-8,07%), qui a pâti de l'annonce du groupe agro-alimentaire d'une baisse plus marquée que prévu de son chiffre d'affaires trimestriel. Reuters