Après sept semaines de hausse, les prix du pétrole sont repartis hier à la baisse en cours d'échanges européens. Le baril de Brent s'établissant à 49,44 dollars, en repli de 52 cents par rapport à la clôture de mardi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI) pour la même échéance perdait 76 cents à 47,34 dollars. Après sept semaines de hausse, les prix du pétrole sont repartis hier à la baisse en cours d'échanges européens. Le baril de Brent s'établissant à 49,44 dollars, en repli de 52 cents par rapport à la clôture de mardi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI) pour la même échéance perdait 76 cents à 47,34 dollars. Les cours du brut, qui ont entamé la semaine en baisse, ont soudainement rebondi mardi dernier en cours de séance dans le sillage d'informations selon lesquelles l'Iran envisagerait de participer aux discussions de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) pour stabiliser le marché. En fait, selon des sources de l'Opep, rapporte Reuters, l'Iran s'est montré disposé à apporter son soutien à une action commune de soutien des cours du marché pétrolier. Ce qui est perçu comme étant un changement d'attitude qui pourrait contribuer à relancer le projet d'un gel de production lors des discussions prévues le mois prochain, à Alger. Ces informations ont favorisé la remontée des cours du brut dont le Brent gagnait plus de 1,4%, tout près du seuil des 50 dollars le baril. Il convient de rappeler que l'Iran, troisième gros producteur de l'Opep, a accéléré ses extractions depuis la levée des sanctions internationales en janvier. Le pays a, toutefois, refusé une première fois de se joindre à l'Opep en vue de stabiliser la production. Ainsi, en prévision de la prochaine réunion informelle de l'organisation, l'Iran s'est dit prêt à parvenir à un compromis avec les autres producteurs pétroliers. «L'Iran va bientôt atteindre ses niveaux de production antérieurs aux sanctions et après, il pourra coopérer avec les autres», avait affirmé la même source. Elle a expliqué que «d'une manière générale, l'Iran veut que l'Opep aille au-delà d'un simple gel de la production de tous les membres au niveau maximal; si le gel permet toutefois d'améliorer les prix, l'Iran apportera son aide par des paroles de soutien». Le pays s'est même dit prêt à faire cause commune avec les autres producteurs une fois qu'il aura renoué avec le niveau de production qu'il affichait avant les sanctions, soit 4 millions de barils/jour. En attendant la réunion informelle en Algérie en septembre, en marge du Forum international de l'énergie, soulignons que les prix restent sous la pression de certains paramètres dont les estimations de l'American Petroleum Institute (API) concernant les réserves américaines de brut publiées mardi dernier après la clôture, et avant les chiffres officiels du département américain de l'Energie (DoE) qui devaient être publiés hier. S. B./Agences