Dix-sept soldats de l'armée indienne ont été tués, hier, par des rebelles présumés, selon l'armée indienne, dans une attaque contre une base militaire au Cachemire indien, une région minée depuis des semaines par des violences meurtrières. Il s'agit de la plus violente attaque de ces dernières années dans cette région himalayenne au cœur d'une dispute territoriale entre l'Inde et le Pakistan. Des assaillants lourdement armés, venus du Pakistan, se sont infiltrés avant l'aube dans cette base de l'infanterie indienne située à Uri, où sont déployés des centaines de soldats. Le groupe de rebelles a ouvert le feu, entraînant la riposte de l'armée indienne. Dix-sept soldats de l'armée indienne ont été tués, hier, par des rebelles présumés, selon l'armée indienne, dans une attaque contre une base militaire au Cachemire indien, une région minée depuis des semaines par des violences meurtrières. Il s'agit de la plus violente attaque de ces dernières années dans cette région himalayenne au cœur d'une dispute territoriale entre l'Inde et le Pakistan. Des assaillants lourdement armés, venus du Pakistan, se sont infiltrés avant l'aube dans cette base de l'infanterie indienne située à Uri, où sont déployés des centaines de soldats. Le groupe de rebelles a ouvert le feu, entraînant la riposte de l'armée indienne. Cette attaque a fait «un grand nombre de victimes. Nous saluons le sacrifice de 17 soldats martyrs», a déclaré l'armée dans un communiqué. «Dans la contre-attaque, quatre terroristes ont été éliminés et les opérations de nettoyage sont en cours», peut-on lire dans le texte. L'affrontement s'est poursuivi pendant plusieurs heures et l'armée indienne a déployé des hélicoptères pour évacuer 20 soldats blessés dans l'attaque, ont indiqué des sources militaires à l'agence Reuters. D'après le colonel S. D. Goswami, porte-parole de l'armée, les rebelles avaient d'abord attaqué une base de l'infanterie proche de la Ligne de Contrôle (Loc) qui sépare l'Inde du Pakistan, avant de s'en prendre à la base d'Uri, située à une centaine de kilomètres à l'ouest de Srinagar, la principale ville de la région. La mort début juillet de Burhan Wani, rebelle charismatique tué par les forces de sécurité indiennes, a embrasé le Cachemire indien. La région, que se disputent New Delhi et Islamabad depuis 1947, est plongée dans l'un de ses pires cycles de violences depuis la décennie noire des années 1990. En un peu plus de deux mois, les troubles ont coûté la vie à au moins 87 Cachemiris tandis que des milliers de personnes ont été blessées. Depuis des décennies, différents groupes séparatistes font la guerre à l'armée indienne, qui a déployé dans la région environ 500 000 soldats, pour exiger l'indépendance du territoire ou sa fusion avec l'Inde. Le Pakistan, à l'instar de l'Inde, revendique la totalité de la région. Le conflit perdure et des dizaines de milliers de personnes, en grande majorité des civils, y ont perdu la vie.