Réagissant à l'annonce faite récemment par l'inspecteur général du ministère de l'Education nationale, Nedjadi Messeguem, d'intenter un procès contre l'Organisation nationale des parents d'élèves pour «incitation des élèves à boycotter les cours», l'Association et la Fédération nationales des parents d'élèves ont signé un communiqué commun où elles se sont démarqué des agissements de l'autre organisation ciblée par les accusations du département ministériel. Réagissant à l'annonce faite récemment par l'inspecteur général du ministère de l'Education nationale, Nedjadi Messeguem, d'intenter un procès contre l'Organisation nationale des parents d'élèves pour «incitation des élèves à boycotter les cours», l'Association et la Fédération nationales des parents d'élèves ont signé un communiqué commun où elles se sont démarqué des agissements de l'autre organisation ciblée par les accusations du département ministériel. Toutes les deux ont affirmé leur désapprobation de cet appel au boycott des cours et ont réaffirmé leur disponibilité à accompagner le ministère dans le processus de réforme. Ainsi, dans le communiqué, rendu public mardi, les deux associations affirment «rejeter catégoriquement toute exploitation de l'école à des fins politiques ou idéologiques» et «se démarquent définitivement des voix prétendant représenter les parents d'élèves et appelant au boycott des cours». A l'occasion, elles réitèrent leur appel «à la sagesse et à l'adhésion pour préserver l'école et l'intérêt national afin de parvenir à une école moderne et de qualité pour tous». A souligner que les deux associations sont signataires de la Charte d'éthique conclue avec le ministère et des organisations syndicales dans le but de maintenir la stabilité dans le secteur. Approuvant et accompagnant la démarche ministérielle, depuis l'entame du processus engagé au lendemain de l'arrivée de Mme Benghabrit à la tête du ministère, les deux associations s'élèvent, à leur tour, contre le déchaînement de certains milieux et certaines parties contre le système éducatif. Dans le communiqué, elles ont exprimé leur «réprobation de la campagne acharnée contre le système éducatif et les tentatives visant à perturber la rentrée scolaire et à gâcher la joie des enfants et leurs familles en cette étape importante et sensible du cursus scolaire». Pour terminer, elles «appellent tout un chacun à davantage de vigilance et à la nécessité d'accompagner ceux qui sont en charge du secteur de l'éducation». Encore une fois, la ministre de l'Education nationale, Mme Nouria Benghabrit, bénéficie du soutien et de l'appui de ses partenaires, syndicats et associations des parents d'élèves, en plus d'un large pan de la société civile qui pardonne, c'est le mot, une autre erreur assez grave des responsables du département ministériel. L'erreur constatée dans le manuel de géographie de première année moyenne où «Palestine» a été remplacé par «Israël » sur une carte. Une erreur qui n'incombe pas aux représentants du ministère mais dans laquelle ils ont leur part de responsabilité du fait qu'ils ne s'en sont rendus compte qu'une fois le manuel édité et distribué. Un «copier-coller» ô combien dommageable, effectué dans un moment de précipitation. Y. H.