Le président du Conseil présidentiel du gouvernement d'entente nationale de Libye, Faïz Serradj, a achevé hier sa visite de deux jours en Algérie. Avant de quitter le pays, il a été reçu par le chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika, en présence du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, du ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, des ministres des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel et de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, et du général de corps d'armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire. Le président du Conseil présidentiel du gouvernement d'entente nationale de Libye, Faïz Serradj, a achevé hier sa visite de deux jours en Algérie. Avant de quitter le pays, il a été reçu par le chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika, en présence du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, du ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, des ministres des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel et de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, et du général de corps d'armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire. Lors de leurs échanges avec les responsables algériens, Faïz Serradj et le ministre libyen des Affaires étrangères, Mohamed Tahar Siyala, ont salué l'Algérie pour ses positions constantes et ses efforts pour le rétablissement de la paix dans le pays. Ils ont aussi exprimé leur souhait de s'imprégner de la politique de réconciliation nationale qui a donné ses fruits en Algérie, insistant, à l'occasion, sur l'importance d'un dialogue inter-libyen pour l'atteinte du même objectif de rétablissement de la paix. Les deux hôtes de l'Algérie ont évoqué des pressions sur les différentes parties engagées dans ce processus, et lancé un appel à la communauté internationale pour faire barrage à ces «ingérences» étrangères. Dans des déclarations reprises par l'APS, Faïz Serradj a affirmé que «le processus de paix engagé dans son pays dans le cadre du respect de la souveraineté nationale est la seule issue pour le dénouement de la crise libyenne, qui entame déjà sa cinquième année». De son côté, le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Tahar Siyala, lors d'une conférence de presse conjointe avec Abdelkader Messahel, a assuré que «le Conseil présidentiel libyen s'emploie à concrétiser la réconciliation nationale entre les enfants du peuple libyen. Seule une réconciliation nationale globale impliquant tous les Libyens sans exclusive est à même d'apporter une solution efficace à la crise dans le pays». Le ministre libyen évoquera alors des ingérences étrangères et lancera un appel pour les contourner, l'Algérie pouvant jouer un rôle clé dans ce domaine. «Les ingérences étrangères affichées ou masquées entravent la réconciliation nationale en Libye», a-t-il dit. Et de poursuivre : «Nous lançons un appel à la communauté internationale afin d'exercer des pressions sur les parties qui entravent le processus de règlement politique en Libye et les amener à interagir positivement avec les efforts consentis par le Conseil présidentiel et le gouvernement d'union nationale». Le ministre libyen ajoutera que «toute option qui prône la renégociation de l'accord politique ne fera qu'entraver le processus de règlement pacifique de la crise». Et d'insister : «La situation en Libye n'a pas besoin d'une renégociation d'un accord objet d'un consensus international dont celui de l'ONU, du Conseil de sécurité, de l'Union Africaine (UA) et de la Ligue arabe.» Le ministre des Affaires étrangères libyen indiquera que la Libye a demandé officiellement à l'Algérie de lui «faire connaître les mécanismes» de mise en œuvre de la politique de réconciliation nationale afin de s'en imprégner et de la faire adopter par le peuple libyen. «Le Conseil présidentiel demeure convaincu que la résolution de la crise en Libye ne peut se faire que par les Libyens eux-mêmes et à travers une réconciliation effective», affirmera le représentant du gouvernement d'entente nationale en Libye. Abondant dans le même sens, M. Messahel assurera : «En tant que partenaire régional, nous œuvrons pour la paix et la stabilité dans ce pays voisin avec qui nous partageons une longue histoire.» K. M.