Photo : Riad Par Samira Imadalou Inaugurée officiellement le 9 juin dernier, soit avec deux jours de retard par rapport à la date annoncée initialement, la 41ème édition de la Foire internationale d'Alger a pris fin hier. Il y a eu une affluence record ce week-end. Les visiteurs étaient fort nombreux à sillonner les différents stands de cette exposition qui s'est distinguée par rapport aux éditions précédentes par sa courte durée. Cette FIA n'aura, en effet, duré officiellement que cinq jours puisque les deux premiers ont été consacrés aux préparatifs de la visite présidentielle. «Nous n'avons pas beaucoup travaillé samedi et dimanche. Ce n'est que le mardi que nous avons commencé à accueillir les visiteurs entre professionnels et curieux», confie un représentant d'une société française. «C'est le fiasco», estime pour sa part un opérateur italien. Globalement, la majorité des participants s'accordent à dire que cette manifestation économique traditionnelle s'est achevée sur un goût d'inachevé. Et ce d'autant qu'en matière de contacts d'affaires, les résultats sont faibles du moins selon le constat des participants. Et dire que le ministre du Commerce, M. El Hachemi Djaaboub, avait souligné lors du point de presse organisé en début de semaine, le caractère professionnel de cette manifestation. Or, la vente des produits artisanaux, alimentaires et autres dans différents stands étrangersa caractérisé cette foire. Un évènement économique considéré comme l'un des plus importants qu'organise l'Algérie annuellement. Mais qui est fortement concurrencé actuellement par les salons professionnels de plus en plus nombreux. Les spécialistes parlent même d'inflation de foires et de salons. Lesquels connaissent une participation importante des étrangers, notamment ceux qui préfèrent ces occasions pour la prospection du marché algérien. Ainsi, des salons spéciaux sont dédiés chaque année au bâtiment, à la construction, à l'hydraulique, à l'agroalimentaire et à d'autres secteurs. Le calendrier de la Safex pour la prochaine rentrée sociale s'annonce d'ores et déjà riche. Quel impact reste-t-il donc pour la FIA devenue beaucoup plus une occasion pour l'organisation des tombolas ?