Les cours du pétrole reculaient en fin d'échanges européens, vendredi dernier, après une séance mouvementée, malgré les efforts de l'Opep pour convaincre les marchés que l'Arabie saoudite n'aurait pas remis en cause l'accord sur la production. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 45,45 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 90 cents par rapport à la clôture de jeudi. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de Light sweet crude (WTI), pour le contrat de décembre cédait 75 cents à 43,91 dollars. Vers 14h15 GMT, le baril de Brent a touché un plus bas en près de trois mois à 45,08 dollars, tandis que le WTI atteignait 43,57 dollars, au plus bas en un mois et demi. Les cours du pétrole reculaient en fin d'échanges européens, vendredi dernier, après une séance mouvementée, malgré les efforts de l'Opep pour convaincre les marchés que l'Arabie saoudite n'aurait pas remis en cause l'accord sur la production. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 45,45 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 90 cents par rapport à la clôture de jeudi. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de Light sweet crude (WTI), pour le contrat de décembre cédait 75 cents à 43,91 dollars. Vers 14h15 GMT, le baril de Brent a touché un plus bas en près de trois mois à 45,08 dollars, tandis que le WTI atteignait 43,57 dollars, au plus bas en un mois et demi. «On a zigzagué en fonction de déclarations venues de différentes sources», en premier lieu au sein de l'Opep, a résumé Phil Flynn, de Price Futures Group. Il y a d'abord eu un article ce matin, selon lequel l'Arabie saoudite «avait menacé d'augmenter sa production si l'Iran ne respectait pas un accord de baisse de la production», a rapporté M. Flynn. Ces rumeurs de presse ont plombé un marché déjà en plein doutes sur un projet d'accord annoncé fin septembre par le cartel, dont sont membres l'Arabie saoudite comme l'Iran, en vue de baisser sa production. Ces supposées menaces de Riyad sont d'autant plus décourageantes que «l'Arabie saoudite est le principal acteur à défendre une baisse de la production», celle-ci devant être mise en œuvre à l'issue d'un sommet le 30 novembre, a souligné Matt Smith, de ClipperData. Elles contribuent aussi à la confusion du marché puisque l'Iran, certes grand rival régional de l'Arabie saoudite, est censé être exempté de participer à l'accord, car il est en train de faire son retour sur le marché mondial à la suite de la levée des sanctions. Après ce premier article de presse, «les cours ont ensuite été relancés car une source identifiée, en l'occurrence le secrétaire général de l'Opep, Mohammed Barkindo, a démenti les menaces saoudiennes», a continué M. Flynn. Puis, le marché s'est de nouveau replié face à d'autres rumeurs de presse, «une source extérieure à l'Opep affirmant que c'était tous les producteurs, y compris l'Arabie saoudite, qui allaient augmenter leur production s'il n'y avait pas d'accord», a-t-il poursuivi. Cette masse de rumeurs semble finalement avoir déboussolé un marché déjà déprimé à l'issue d'une semaine catastrophique pendant laquelle a totalement été effacée son embellie d'octobre, également liée à l'espoir de voir des producteurs extérieurs à l'Opep rejoindre l'accord. «Je pense que certains acteurs de l'Opep laissent filtrer ces déclarations pour envoyer des messages à d'autres producteurs du cartel, afin de les mettre en garde sur ce qui pourrait se passer si un accord n'est pas conclu», a avancé M. Flynn. Des membres de l'Opep sont également déjà exemptés de l'accord - L'Iran, la Libye et le Nigeria - et d'autres comme l'Irak semblent montrer leur mauvaise volonté. Selon Tim Evans, de Citi, en l'absence de front uni au sein de l'Opep, il était difficile d'imaginer de grands producteurs, comme la Russie, rejoindre l'accord comme l'espèrent certains investisseurs. Concernant les Etats-Unis, troisième grand acteur du marché mondial, avec l'Opep et la Russie, «on a pris connaissance d'une hausse du nombre de puits en activité, ce qui a ajouté de la pression sur le marché», a noté M. Flynn. B. A./Agences