Le directeur général de l'Agence nationale de l'emploi (Anem), Mohamed-Tahar Chaâlal, a affirmé que quelque 351 000 placements d'emplois ont été réalisés dans le secteur économique au 30 septembre dernier, au profit essentiellement des jeunes chômeurs. M. Chaâlal qui s'exprimait à l'émission L'invité de la rédaction de la Chaîne 3 de la Radio algérienne, précisera que ce chiffre est en hausse de 14% par rapport à 2015, avec 310 000 placements. Le directeur général de l'Agence nationale de l'emploi (Anem), Mohamed-Tahar Chaâlal, a affirmé que quelque 351 000 placements d'emplois ont été réalisés dans le secteur économique au 30 septembre dernier, au profit essentiellement des jeunes chômeurs. M. Chaâlal qui s'exprimait à l'émission L'invité de la rédaction de la Chaîne 3 de la Radio algérienne, précisera que ce chiffre est en hausse de 14% par rapport à 2015, avec 310 000 placements. Sur les 351 000 emplois créés, 77% proviennent du secteur privé, a détaillé le responsable, notant la hausse de cette tendance alors qu'auparavant c'est le secteur public qui était davantage pourvoyeur en empois. Le DG de l'Anem indiquera que le privé «recrute plus dans le cadre classique», ainsi que dans ceux mis en place par l'Agence, à savoir le Dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (Diap) et le Contrat de travail aidé (CTA), destinés aux jeunes primo-demandeurs. «Plus de 93% des Diap effectués cette année, l'ont été au niveau du secteur économique, l'administration détenant une faible proportion en matière d'insertion professionnelle alors qu'environ 50 000 placements ont été réalisés dans le cadre du CTA», a-t-il encore indiqué. L'orateur fera savoir que, ces placements ont été réalisés grâce aux nouveaux investissements et projets ayant permis la création d'emplois nets, à la modernisation opérée au niveau des secteurs clés ayant eu un impact positif sur les projets lancés ou en cours, ainsi qu'à une meilleure organisation de l'environnent économique national. Interpellé sur l'impact de la conjoncture économique actuelle sur le financement des dispositifs d'emplois des jeunes, M. Chaâlal a soutenu que tous les crédits ont été octroyés, dans le cadre de la loi de Finances 2017, pour continuer à financer les placements en Diap et une partie de ceux qui seront effectués en CTA. «Il en est de même pour les autres agences», a-t-il indiqué, citant l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej) ainsi que la Caisse nationale d'assurance chômage (Cnac). S'agissant des demandes d'emplois, il a fait savoir qu'à la même période de l'année en cours, l'Agence a enregistré 919 000 dossiers, soit une baisse de 7%, comparativement à la même période de 2015. En plus d'être un phénomène qui touche majoritairement les jeunes (75%), le chômage en Algérie se caractérise aussi par le fait de compter essentiellement des primo demandeurs, a poursuivi le même responsable, notant que sur la totalité des demandes répertoriées, plus de 818 000 sont celles de personnes arrivant pour la première fois sur le marché du travail. L'orateur a par ailleurs affirmé que l'emploi est une affaire de l'entreprise, de l'économie, mais avec les avantages accordés pour booster l'investissement et promouvoir la petite et moyenne entreprises et les développer. Il a indiqué que les entrepreneurs joueront leur rôle comme il se doit pour la création d'emplois, tout en affirmant que 77% des offres d'emploi qui arrivent à l'Anem, relève du secteur privé et que 23% restantes sont des offres qui sont déposées par le secteur économique public. «77% des placements sont privés. Nous comptons sur les entreprises pour la création d'emplois», a-t-il indiqué. Il a de même affirmé que 75% des demandeurs d'emploi sont des jeunes, affirmant que pour le reste se sont des demandeurs qui ont perdu leur emploi, cela veut dire que le privé recrute le plus. M. Chaâlal indiquera par ailleurs qu'il y a des projets qui continuent à créer des emplois, tout en affirmant qu'il y a aussi une organisation au niveau de l'environnement des affaires et du climat d'investissement, et ça a, selon lui, un impact positif sur les projets qui ont été lancés ou qui le seront prochainement. «Nous avons continué l'insertion des jeunes dans le monde du travail malgré la crise «économique que connait le pays», a-t-il conclu. F. O.