La carte d'immatriculation des véhicules «sera remplacée par une autre électronique, qui sera mise en service durant le 1er trimestre de l'année 2017, de manière progressive, sur une période de 3 à 4 ans, avec un planning de mise en œuvre», a déclaré, hier à Alger, Lyes Mahieddine, chef de projet du permis de conduire électronique biométrique à points et de la carte d'immatriculation électronique au ministère de l'Intérieur et des Collectivité locales. M. Mahieddine qui intervenait en marge d'un séminaire sur «les technologies de l'information et de la communication au service de la sécurité routière», a précisé qu'avec cette nouvelle carte, il y aurait un nouveau numéro qui réfère à la wilaya et à la date de la mise en service (du véhicule», précisant que ce numéro unique identifiera le véhicule pendant toute sa mise en service pour assurer une meilleure sécurisation des véhicules. La carte d'immatriculation des véhicules «sera remplacée par une autre électronique, qui sera mise en service durant le 1er trimestre de l'année 2017, de manière progressive, sur une période de 3 à 4 ans, avec un planning de mise en œuvre», a déclaré, hier à Alger, Lyes Mahieddine, chef de projet du permis de conduire électronique biométrique à points et de la carte d'immatriculation électronique au ministère de l'Intérieur et des Collectivité locales. M. Mahieddine qui intervenait en marge d'un séminaire sur «les technologies de l'information et de la communication au service de la sécurité routière», a précisé qu'avec cette nouvelle carte, il y aurait un nouveau numéro qui réfère à la wilaya et à la date de la mise en service (du véhicule», précisant que ce numéro unique identifiera le véhicule pendant toute sa mise en service pour assurer une meilleure sécurisation des véhicules. Ce nouveau système «va se mettre en place, étape par étape», car «il y a beaucoup de dispositifs, avec comme première étape essentielle, la réalisation des documents sécurisés par le ministère de l'Intérieur», a-t-il expliqué. «Toutes les mesures de sécurité sont intégrées dans cette nouvelle carte», a-t-il ajouté, indiquant qu'il s'agit de documents «conformes aux standards internationaux». Ce document sécurisé, qui utilise des technologies de pointe, sera réalisé par le ministère de l'Intérieur en partenariat avec deux entreprises nationales, l'une publique et l'autre privée. Par ailleurs, selon des spécialistes qui intervenaient lors du même séminaire, la modernisation du matériel et les avancées technologiques permettent de réduire de «manière substantielle» les accidents de la circulation routière. A ce propos, le sous-directeur de la prévention et de la sécurité routière à la Direction générale de la sûreté nationale (Dgsn), le commissaire principal, Rachid Ghezli, a indiqué que la Dgsn a déjà procédé à la modernisation de ses services, avec l'acquisition d'équipements modernes pour lutter contre les accidents de la circulation routière. M. Ghezli a indiqué que la Dgsn disposait d'une base de données «très avancées» en matière de lutte contre les accidents de la circulation routière, raison pour laquelle «nous avons pu faire baisser les accidents», a-t-il assuré. «Nous avons fait des études et des analyses dans ce sens et c'est grâce à ces bases de données que nous avons pu réaliser des résultats probants sur le terrain», a-t-il dit. Pour sa part, le commandant Chaouki Ouakhzani de la Gendarmerie nationale a évoqué l'efficacité de l'application de l'information routière «Tariki», lancée en juillet 2016, qui permet de sensibiliser un grand nombre de citoyens et d'automobilistes sur les accidents de la circulation routière. Pour lui, les dernières statistiques faisaient ressortir une baisse de 30% des accidents de la circulation routière, résultat de l'ensemble des efforts fournis notamment par les différents corps de sécurité, des citoyens et des différentes institutions. «Il est possible de consulter le site Tariki pour éviter les bouchons et les embouteillages», a-t-il relevé. De son côté, le sous-directeur des affaires juridiques à la direction générale espagnole du trafic, Javier Villalba, qui a fait une présentation du «permis de conduire à points et du système de sanctions automatisé» de son pays, a indiqué que ce système avait permis de réduire, durant les trois dernières années, de 15 à 20% les accidents de la circulation routière. R. C./APS