Des amendements complétant la nouvelle loi 01-14 sur la sécurité routière seront votés par l'APN début décembre. La mise en application de ce texte sera pour janvier 2017. Noureddine Bedoui a indiqué lors du séminaire sur les technologies de l'information et de la communication au service de la sécurité routière que ce nouveau projet contient une proposition de la gendarmerie nationale rendant obligatoire la mise de la ceinture de sécurité au niveau des banquettes arrière des véhicules et prévoit des amendes pour les contrevenants afin de diminuer le nombre de victimes des accidents de la route. Bedoui a ajouté que les autorités font de leur mieux pour réduire les accidents sur les routes. «Nous sommes déterminés à faire de l'année 2017 celle de la paix et de la sécurité routières, grâce à l'implication et la mobilisation de tous les acteurs, notamment la société civile; car c'est une question qui concerne tout le monde», a-t-il affirmé. Il a souligné, dans ce cadre, la nécessité de la conjugaison des efforts pour faire face aux accidents de la circulation qui occasionnent des milliers de victimes annuellement. D'autre part, le ministre a annoncé que «le permis électronique biométrique à points et la carte d'immatriculation électronique seront prêts avant la fin de l'année et mis en service au courant du premier trimestre 2017». sur ce sujet, le chef de projet du permis de conduire électronique biométrique à points et de la carte d'immatriculation électronique, Lyes Mahieddine, a précisé que «la carte d'immatriculation des véhicules sera remplacée par une autre électronique, qui sera mise en service durant le 1er trimestre de l'année 2017, de manière progressive s'étalant sur une période de 3 à 4 ans, avec un planning de mise en œuvre». il soutiendra qu'avec la nouvelle carte d'immatriculation, «il y aura un nouveau numéro qui réfère à la wilaya et à la date de la mise en service (du véhicule)», précisant que ce numéro unique identifiera le véhicule pendant toute sa mise en service pour assurer une meilleure sécurisation des véhicules. Pour M. Mahieddine, ce nouveau système «va se mettre en place, étape par étape», dans la mesure où «il y a beaucoup de dispositifs, avec comme première étape essentielle, la réalisation des documents sécurisés par le ministère de l'Intérieur», a-t-il souligné. «Toutes les mesures de sécurité sont implantées dans cette nouvelle carte», a-t-il assuré, ajoutant qu'il s'agit de documents «conformes aux standards internationaux». De son côté, Ahmed Naït El Hocine, directeur du centre national de prévention et de sécurité routière, a affirmé que les nouvelles dispositions sont introduites dans la loi 01/14, dont une révision de l'architecture institutionnelle. «Des orientations stratégiques seront fixées par le gouvernement, dont la création d'une délégation nationale interministérielle et intersectorielle qui se chargera également des aspects opérationnels». Le même responsable indique qu'au niveau local, des comités seront mis en place sous l'autorité des walis. Ils prendront en charge la mise en œuvre de la politique locale en matière de sécurité routière et vont regrouper les représentants des différents secteurs. Permis de conduire et passeports étrangers: Un réseau de faussaires démantelé Un réseau spécialisé dans la falsification de permis de conduire et de passeports étrangers, dirigé par des ressortissants africains établis illégalement en Algérie, a été démantelé par la section de recherches de la Gendarmerie nationale de la wilaya d'Alger, a indiqué hier un communiqué du groupement régional de la Gendarmerie nationale d'Alger. Trois personnes de différentes nationalités africaines, de Guinée et de Côte d'Ivoire, ont été arrêtées et présentées au procureur de la République près le tribunal de Cheraga. Elles ont été placées à l'établissement pénitentiaire de Koléa pour «faux et usage de faux, infraction à la législation et au règlement relatifs au change et au mouvement des capitaux, usurpation d'identité, conduite sans permis, immigration clandestine et résidence illégale», ajoute le communique de la gendarmerie nationale. Les faits remontent au 12 novembre 2016, lorsque les éléments de la gendarmerie de Zeralda ont procédé, au niveau d'un barrage fixe, au retrait d'un «faux permis de conduire international à un ressortissant de nationalité guinéenne». La même source ajoute que «le ressortissant, qui était accompagné de son épouse d'origine ivoirienne a fait l'objet d'une fouille qui a permis de découvrir un permis de conduire international similaire portant les mêmes caractéristiques. Les deux personnes ont été conduites au siège de la section de recherches de la gendarmerie nationale d'Alger pour enquête». La perquisition du domicile du couple, résidant illégalement en Algérie, a donné lieu à la saisie de trois passeports non valides, de pièces d'identité falsifiées et d'un montant en devises de près d'un (01) milliard de centimes. Une autre personne de nationalité africaine établie illégalement en Algérie a également été arrêtée.