Le coup d'envoi de la 7e édition du Festival international du cinéma d'Alger (Fica-2016) dédié au film engagé a été donné jeudi dernier à Alger avec la projection hors compétition du long métrage de fiction américaine The birth of a nation, réalisé par Nate Parker. Cette édition, dédiée à la mémoire du président cubain récemment disparu, Le coup d'envoi de la 7e édition du Festival international du cinéma d'Alger (Fica-2016) dédié au film engagé a été donné jeudi dernier à Alger avec la projection hors compétition du long métrage de fiction américaine The birth of a nation, réalisé par Nate Parker. Cette édition, dédiée à la mémoire du président cubain récemment disparu, Fidel Castro, a été marquée par la projection avant le long-métrage de Nate Parker d'extraits d'une interview du président cubain disparu, qu'il avait accordée en 2004 au mensuel français Le Monde diplomatique. Un hommage au grand révolutionnaire et leader cubain ami de l'Algérie qui avait incarné la Révolution cubaine contre le régime autoritaire de Fulgencio Batista. Dans le même esprit de révolte, The birth of a nation (Naissance d'une nation), aborde un sujet complexe et encore tabou dans le cinéma américain : celui de l'esclavage. Inspiré d'une histoire vraie, ce film primé en janvier dernier au Festival de Sundance (Etats-Unis), relate en 110 mn la rébellion des esclaves afro-américains menée à la fin du XIXe siècle par Nat Turner, un prédicateur noir. A l'écran, l'histoire de Turner, prédicateur respecté par son propriétaire en difficultés financières, accepte une offre visant à utiliser ses talents pour «assujettir des esclaves insoumis». Témoin d'atrocités commises à l'encontre de ses camarades maltraités, Nat élabore un plan pour conduire les esclaves à se libérer de cette ségrégation raciale. Le film, qui sera distribué prochainement en Europe, a recueilli les faveurs du public algérois venu en nombre à cette soirée d'ouverture. Dans son allocution d'ouverture, la commissaire du festival Zehira Yahi a indiqué que cette édition proposait des films «inédits et récents» rapporte l'APS. Saluant «la contribution» de plusieurs partenaires qui ont rendu possible la tenue de cette édition, elle s'est félicitée de la programmation de films primés de prestigieuses distinctions dont Moi, Daniel Blake de Ken Loach, Palme d'or au Festival de Cannes 2016. Parallèlement aux projections, des tables rondes sur le cinéma seront animées, entre autres, par des cinéastes et producteurs algériens et étrangers. Des professionnels du 7e art algérien et étranger font partie du jury (documentaire et fiction compris) de cette édition, qui rendra des hommages à des figures du cinéma algérien dont la réalisatrice Djamila Sahraoui. Dix-sept films seront projetés en compétition du 7e Fica qui se poursuit jusqu'au 8 décembre à la Salle El Mouggar et à la Cinémathèque d'Alger, dont Ouled Mokrane du réalisateur algérien Amor Hakkar, seul film algérien en compétition. R. C.