Le Festival international du cinéma d'Alger (Fica) s'est ouvert, jeudi soir, par la projection, hors compétition, du long-métrage de fiction américain « The birth of a nation ». Réalisé par Nate Parker, le film fouille un sujet complexe dans le cinéma américain : l'esclavage. Inspiré d'une histoire vraie, il relate en 110 mn la rébellion des esclaves afro-américains menée à la fin du XIXe siècle par Nat Turner, un prédicateur noir. Le film qui sera distribué prochainement en Europe, a recueilli les faveurs du public venu en nombre à cette soirée d'ouverture. Auparavant, des extraits d'une interview du président cubain disparu, Fidel Castro, accordée en 2004 au mensuel français « Le Monde diplomatique » ont été projetés en hommage au leader qui avait incarné la Révolution cubaine. Dans son allocution d'ouverture, la commissaire du festival Zehira Yahi a indiqué que cette édition proposait des films « inédits » et « récents ». Saluant la « contribution » de plusieurs partenaires qui ont rendu possible la tenue de cette édition, elle s'est félicitée de la programmation de films primés de prestigieuses distinctions dont « Moi, Daniel Blake » de Ken Loach, Palme d'or au Festival de Cannes 2016. Parallèlement aux projections, des tables ron-des sur le cinéma seront animées par des cinéastes et producteurs algériens et étrangers. Dix-sept films, dont « Ouled Mokrane », de l'Algérien Amor Hakkar, seront projetés en compétition du 7e Fica qui se poursuit jusqu'au 8 décembre à la salle El Mouggar et à la Cinémathèque.