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Voyage intercontinental musical à travers la magie de la musique universelle La Suède, le Mexique et la Corée du Sud au 8e Festival international de musique symphonique d'Alger
La soirée s'est clôturée en beauté avec l'ensemble «Harmonie coréenne», un quatuor composé de deux instrumentistes femmes au piano et au violon, et de musiciens au violoncelle et au violon alto. Le quatuor sud-coréen a séduit les mélomanes avec l'interprétation de plusieurs pièces du répertoire symphonique universel avec une rapidité et une précision époustouflantes L'opéra d'Alger Boualem-Bessaïh, encore une fois, a affiché archicomble, samedi soir dernier, lors de la quatrième soirée de 8e Festival international de musique symphonique d'Alger (FIMA-2016, animée par la virtuosité des concertistes représentant la Suède, le Mexique et la Corée du Sud. Le bal de cette soirée a été ouvert, par les talentueuses musiciennes suédoises du trio à cordes Zilliacus Persson Raitinen. Dans des mouvements fluides et précis, enchantant les nombreux présents, les représentantes de la Suède ont offert un récital de qualité en interprétant trois pièces déclinées en plusieurs mouvements de Jean Sibelius (1865-1957), Britta Bystrom (1977) et Ludwig Van Beethoven. Jouissant d'une grande complicité, Cecilia Zilliacus au violon, Johanna Persson au violon alto et Kati Raitinen au violoncelle ont fait montre de toute l'étendue de leurs talents, alternant les solos et prenant subtilement soin de l'accompagnement, en contre voix ou en arpège, dans des variations modales aux exigences aiguës. Lauréat de plusieurs prix au niveau international, le trio féminin a partager avec le public l'enthousiasme de la pièce contemporaine «Inte nudda golv» que la compositrice suédoise Britta Bystrom a écrite spécialement pour le trio, il y a deux années, signe d'une grande reconnaissance au talent et à l'apport de ce trio à la musique. Ce mouvement enjoué, exigeant une grande dextérité et une maîtrise parfaite des instruments à corde, dont les notes imprégnaient l'atmosphère dans un enchaînement intelligent d'effets de bruitage a conquis le public connaisseur présent qui a chaleureusement applaudi les trois talentueuses concertistes suédoises. La soirée s'est poursuivie avec autant de magie et de génie avec les représentants du Mexique, formant le «trio symphonique du Mexique», composé des charismatiques violonistes Fernanda Villalvazo et pianiste Santiago Pineirua Zueras accompagnant la sculpturale cantatrice soprano Monica Abrego, dont la beauté de la voix égale sa beauté sur scène, rehaussée par une robe à longue traîne sertie de fleurs aux couleurs flamboyantes. Le trio mexicain a proposé aux présents de véritables moments d'extase musicale à travers une interprétation féérique d'une dizaine de pièces dans les registres lyrique et symphonique. Plusieurs œuvres de grands compositeurs de musique classique et traditionnelle ont été revisitées, à l'instar de «L'amero, sarocostante» de Wolfgang Amadeus Mozart, «Je dis que rien ne m'épouvante» de Georges Bizet et «Danzas Tarascas» de Miguel Bernal Jimenes. Le pianiste Santiago Pineirua Zueras a été époustouflant de technique et de maîtrise, accompagnant la cantatrice Monica Abrego, à la voix puissante et limpide, avec une aisance dans le jeu et un talent peu communs, notamment dans «Libertango» du compositeur argentin Astor Piazzolla. Cette soirée s'est clôturée en beauté avec l'ensemble «Harmonie coréenne», un quatuor composé de deux instrumentistes femmes au piano et au violon, et de musiciens au violoncelle et au violon alto. Le quatuor Sud-coréen a séduit les mélomanes avec l'interprétation de plusieurs pièces du répertoire symphonique universel avec une rapidité et une précision époustouflantes. Dans la partie lyrique, la soprano Rura Kim à la voix suave et le baryton Jiwon Song au timbre pur ont été soutenus par la pianiste Aeyoung Byuno, dans «Mesicku Na Nebi, extrait de l'opéra féerique «Mesicku» d'Antonin Dvorak et «O du mein holder abendstern» de l'opéra «Tannhauser» de Richard Wagner. A la dernière note, le public gratifie les talentueux artistes de l'ensemble «Harmonie coréenne» d'un tonnerre d'applaudissent clôturant ainsi dans l'euphorie cette 4e soirée de cette 8e édition du FCIM. Il a pu apprécier, près de deux heures et demie durant, le talent et la virtuosité des instrumentistes des trois formations représentant les continents européen, américain et asiatique. Au Final, les organisateurs ont encore une fois relevé les défis de la qualité dans l'esprit du partage de cet amour de la musique universelle. S. B.