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Pour une nouvelle vision alliant authenticité et modernité
Hizia ouvre le 9e Festival du théâtre arabe à Oran
Publié dans La Tribune le 12 - 01 - 2017

L'édition 2017 du festival ne pouvait mieux commencer. Par ce spectacle, elle allie authenticité et modernité, avec un poème du patrimoine immatériel de l'Algérie présenté dans un écrin moderne, en musique, lumières et chorégraphies. Cette union intègre parfaitement l'objectif et la philosophie du festival, tels que définit par le message de la Journée arabe du théâtre lu par le dramaturge irakien, Aziz Fiyou
Le Festival itinérant du théâtre arabe s'est ouvert, mardi soir dernier, à l'auditorium de l'hôtel Méridien d'Oran. Pour cette édition 2017, la neuvième, le festival s'est départagé entre Oran et Mostaganem. Pour le spectacle inaugural à Oran, le choix s'est porté sur l'opérette Hizia écrite par Azzedine Mihoubi, sur une musique de Mohamed Boulifa et un arrangement de Hassan Lamamra. 75 artistes, entre danseurs, chanteurs et comédiens, sont distribués dans ce spectacle dirigé par Fouzi Benbrahim.
L'opérette débute avec une scène de la vie quotidienne dans un tableau représentant le Sahara et des vers Hizia, le poème «melhoun» de Mohamed Ben Guittoun. Le spectacle met en scène la tragique histoire d'amour de Hizia ravie à son soupirant par les règles coutumières et la mort où elle se réfugiera. Le poème traduit en vers la détresse de cet amoureux transis, Sayed, quand il apprend la mort de sa bien-aimée, à l'âge de 23 ans. D'après la légende, orphelin, Sayed, de la tribu nomade des Douaouda, qui transhumait à Bazer-Sakra, El Eulma, dans la wilaya de Sétif, est recueilli par son oncle Ahmed Bel Bey, riche éleveur du Tell algérien et père de Hizia, sa cousine dont il est tombé amoureux. Le poème Hizia est devenu un des plus grands chefs-d'œuvre du «chîr el melhoun» la poésie lyrique populaire algérienne. La forte charge émotionnelle et l'extraordinaire sincérité de ce poème sont telles que de nombreux interprètes l'ont repris en chanson dont Abdelhamid Ababsa, Rabah Deriassa, El Bar Amar et plus récemment Réda Doumaz. Mais c'est Khelifi Ahmed, le chantre du chîr el melhoun, qui a porté cette merveilleuse histoire d'amour au-delà des frontières, des fins fonds de Sidi Khaled à la prestigieuse scène de l'Olympia de Paris, l'inscrivant ainsi parmi les intemporelles histoires d'amours.
L'édition 2017 du festival ne pouvait mieux commencer. Par ce spectacle, elle allie authenticité et modernité, avec un poème du patrimoine immatériel de l'Algérie présenté dans un écrin moderne, en musique, lumières et chorégraphies. Cette union intègre parfaitement l'objectif et la philosophie du festival, tels que définit par le message de la Journée arabe du théâtre lu par le dramaturge irakien, Aziz Fiyou. «Aujourd'hui, nous avons besoin d'une nouvelle vision de notre théâtre alliant authenticité et modernité, et qui s'ouvre sur les autres expériences menées à travers le monde», a déclaré l'artiste.
Mais faudra-t-il encore redonner au théâtre sa place dans les pays et sociétés arabes avant d'aller à la quête de nouvelles formes théâtrales et à la conquête de nouveaux horizons. En effet, l'artiste irakien, plaidant pour la relance de cet art, dira que «le théâtre arabe ne fait pas l'objet d'un grand intérêt de la part de décideurs arabes. Il souffre de marginalisation, d'exclusion et d'absence d'une réelle prise en charge». Pour soutenir son propos, Aziz Fiyou indiquera que les budgets des ministères de la Culture des pays arabes «restent dérisoires et n'atteignent même pas le salaire annuel d'une star du football mondial ou la prime d'un entraîneur sportif en général». Aussi, lancera-t-il un appel aux premiers concernés, les dramaturges, les artistes et les créateurs arabes «à protéger les citadelles de la culture et de la création face à l'insuffisance des soutiens matériels et moraux, aux effets hégémoniques de la mondialisation et à la marginalisation qui frappe l'art scénique».
Cette 9e édition du Festival du théâtre arabe a été baptisée du nom du comédien algérien Azzedine Medjoubi, assassiné par les terroristes en 1995. Cette manifestation se déroulera simultanément à Oran et à Mostaganem, jusqu'au 19 janvier courant. La cérémonie d'ouverture s'est déroulée en présence de la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition féminine, Mounia Meslem, du secrétaire général de l'Instance arabe du théâtre, Ismaïl Abdellah, de plusieurs ambassadeurs de pays arabes ainsi que des figures du 4e art national et arabe et des personnalités culturelles et artistiques. La clôture du festival aura lieu à Mostaganem, avec la présentation Rihlat hob, une opérette de Fouzia Aït El Hadj d'après un texte d'Omar Bernaoui.
R. C./APS
8 pièces pour le In et 8 pour le Off
Huit pièces sont en lice pour le prix Soltane Ben Mohammed Al Kacimi au 9e Festival itinérant du théâtre arabe. La 9e édition du festival propose deux sections de spectacles avec 8 pièces en In pour la compétition officielle et huit autres en Off. Dans la première section, l'Algérie sera présente avec Thoulth El Khali de Tounès Aït Ali, du théâtre régional d'El Eulma, Al Qalâa d'Ali Al Husseini (Koweït), Kharif d'Asmaâ Houari et Koul chai âan abi d'El Dhaif Bouselham (Maroc), Thawrat Don Quichotte de Walid Daghsani (Tunisie), Al ôrs al wahchi d'Abdelkrim Al Jarrah (Jordanie), Ya rab de Mustafa Settar Al Rikabi (Irak) et Al khalta al sihria li saada de Chadi Dali (Egypte). Pour le Off, la section compte Foundok El âalameyne d'Ahmed Aggoune et les Saints de Nabil Ben Sekka (Algérie) Zay Ennas de Hani Afifi et Zombie wal khataya el aachra de Tarek Douiri (Egypte), Kharif de Samim Hasballah (Irak), Doukha de Zahra Zemmouri et Majnoune de Tewfik El-Djebbali (Tunisie) et En'nafidha de Majd Fedha (Syrie). Le prix Al-Kacimi est doté de 100 000 dirhams émiratis (27 000 dollars environ) récompensant la meilleure pièce de théâtre. La troupe lauréate sera primée à Mostaganem, lors de la clôture du festival.
Mostaganem, capitale du 4e art universitaire
Mostaganem est à partir d'hier la capitale de l'art scénique universitaire, dans le cadre de la 9e édition du Festival du théâtre arabe Azzeddine-Medjoubi, qu'abritent simultanément Oran et Mostaganem jusqu'au 19 janvier. Neuf pièces de théâtre produites par des troupes universitaires sont en lice pour les trois prix que décernera un jury de spécialistes à l'issue de quatre jours de compétition. Parmi les œuvres programmées figurent El Houlm de Tizi Ouzou, El Koussouf de Tamanrasset, Sarkhat alem de Skikda, El Khadimatane d'El Oued, Abdellah de Biskra, Banat Rahwadja de Sétif, Beit Bernarda Alba de Mostaganem et Nihayat louaaba de Saïda. Les représentations seront données à la Maison de la culture Ould Abderrahmane-Kaki et au théâtre régional Si Djillali-Benabdelhalim. Le secrétaire général de l'Institut arabe du théâtre, Ismail Abdellah, avait indiqué, vendredi dernier, que la section «Théâtre universitaire», créée à l'occasion de cette 9e édition, sera intégrée dans les prochains rendez-vous de ce festival arabe. «L'objectif est de promouvoir et d'encourager le développement de la création et de la pratique théâtrales dans les campus universitaires arabes», a-t-il souligné.


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