Alors que les relations entre Donald Trump et le président russe Vladimir Poutine semblaient conviviales, sa nouvelle ambassadrice à l'ONU, Nikki Haley, vient de mettre quelques «fritures sur la ligne». Elle a «condamné les actions de la Russie» en Ukraine les considérant comme «agressives». Devant le Conseil de sécurité, elle a affirmé que les sanctions contre Moscou seraient maintenues «jusqu'à ce que la Russie redonne le contrôle de la péninsule (de Crimée) à l'Ukraine». Le dossier ukrainien s'annonce comme le véritable test des relations futures entre Moscou et Washington Alors que le président des Etats-Unis Donald Trump continue de susciter les tensions dans les relations internationales, notamment avec l'Iran, son secrétaire à la Défense a ouvert un autre front vendredi en s'en prenant à la Corée du Nord. Lors d'une visite à Séoul, le nouveau secrétaire à la Défense, James Mattis, a ainsi averti qu'une attaque nucléaire de la Corée du Nord contre les Etats-Unis ou un de ses alliés entraînerait une réponse «efficace et écrasante». Le chef du Pentagone est le premier responsable de l'administration Trump à se déplacer en voyage officiel à l'étranger. Deux semaines après son investiture, l'imprévisible président américain et son administration multiplient les déclarations diplomatiques incendiaires contre d'autres pays déclarés rivaux. Après plusieurs avertissements de la Maison Blanche suite à un test usuel de missile balistique, l'administration Trump envisage de prendre de nouvelles sanctions contre Téhéran. Une attitude qui va à l'encontre des engagements de Washington durant l'ancienne administration. Ces mesures seraient la première traduction du durcissement annoncé par Washington envers l'Iran, et ce malgré l'accord historique sur le nucléaire scellé en juillet 2015 entre Téhéran et les grandes puissances. Cet accord a été le grand succès diplomatique de son prédécesseur Barack Obama, qui s'était efforcé d'apaiser les tensions. Au contraire, le nouveau Président use d'un ton belliqueux contre Téhéran. L'Iran a dénoncé des menaces «sans fondement, répétitives et provocatrices». Alors que les relations entre Donald Trump et le président russe Vladimir Poutine semblaient conviviales, sa nouvelle ambassadrice à l'ONU, Nikki Haley, vient d'installer quelques parasites. Elle a «condamné les actions de la Russie» en Ukraine les considérant comme «agressives». Devant le Conseil de sécurité, elle a affirmé que les sanctions contre Moscou seraient maintenues «jusqu'à ce que la Russie redonne le contrôle de la péninsule (de Crimée) à l'Ukraine». Le dossier ukrainien serait le test des relations futures entre Moscou et Washington. Autres déclarations empreintes d'ambiguïtés : l'administration Trump a jugé que «la construction de nouvelles colonies» dans les Territoires palestiniens occupés pourrait «ne pas aider» à résoudre le conflit israélo-palestinien. Trump qui avait promis durant sa campagne d'installer son ambassade dans la ville d'Al-Qods contre toute légalité internationale semble opter pour un discours plus «diplomatique». Seulement le discours. Tout juste installé au Département d'Etat, le chef de la diplomatie américaine, Rex Tillerson, s'est empressé de s'entretenir avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, l'assurant «de l'engagement sans faille» de l'Amérique. Donald Trump a aussi tiré sur l'Australie, l'un des plus proches alliés militaires de Washington, dénonçant un accord «stupide» forgé en novembre entre Canberra et le gouvernement Obama sur l'accueil aux Etats-Unis d'un millier d'immigrés parqués par l'Australie dans des camps offshore. R. I.