En plus de mettre en valeur les talents cinématographiques du continent, le Fespaco permet également de favoriser la diffusion de toutes les œuvres du cinéma africain, de mettre en contact différents professionnels du cinéma et de l'audiovisuel, mais également de «contribuer à l'essor, au développement et à la sauvegarde du cinéma africain» L'Algérie est présente à la 25e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) qui se tient du 25 février au 4 mars prochain avec pour thématique : «Formation et métiers du cinéma et de l'audiovisuel». Ainsi, les œuvres cinématographiques algériennes prennent part à ce prestigieux festival aussi bien en compétition officielle qu'en hors compétition dans les catégories Panorama films longs métrages, films courts métrages et films documentaires, souligne un communiqué de l'Agence algérienne du rayonnement culturel (Aarc). Dans le cadre de la compétition, les longs métrages «Le Puits» du réalisateur Lotfi Bouchouchi et «Les Tourments» du réalisateur Sidali Fettar sont en compétition pour le «Yennenga d'Or» dans la catégorie Fiction Long Métrage. En hors compétition, il est prévu la projection du long métrage «Le Tableau Troué» du réalisateur Djamel Azizi, l'œuvre «Voyage de Keltoum» du réalisateur Anis Djaâd représentera l'Algérie dans la catégorie court métrage. Pour sa part, le réalisateur algérien Larbi Benchiha présentera «Bons baisers de Moruroa» dans la catégorie documentaire. Cette 25e édition du Fespaco verra entrer en compétition vingt films de fictions dans la catégorie longs métrages en lice pour remporter l'Etalon d'or de Yennenga, le plus prestigieux trophée du cinéma africain à Ouagadougou, au Burkina Faso. Pendant huit jours, 150 films seront projetés en quatre catégories de compétitions. A côté de la compétition longs métrages, présidé par le Marocain Noureddine Saïl, il y a aussi les courts métrages, les documentaires et les séries télévisuelles, et les films des écoles africaines de cinéma, le futur cinématographique du continent. Pour cette 25e édition la Côte d'Ivoire est le pays invité d'honneur du festival. Déjà récompensé plusieurs fois de l'Etalon d'or de Yennenga, le pays est en pleine émergence cinématographique et ce, depuis plus de 10 ans. C'est dans cet esprit qu'Alpha Blondy a marqué la cérémonie de l'ouverture du festival au stade municipal d'Ouagadougou. La grande star de la musique africaine a déclaré aux médias locaux, à son arrivée dans la capitale du cinéma africain qu'«il faut qu'on avance. Il ne faut pas que les tournures du passé nous handicapent dans notre progression parce que nous sommes redevables à la génération à venir. On doit donner le meilleur de nous». Il a également donné sa vision concernant cette fête du cinéma et sur son importance en soulignant que «le cinéma africain a besoin du Fespaco pour s'exprimer, dit-il. Le festival de Cannes, ce n'est pas pour nous. Notre cinéma est pauvre mais notre cinéma deviendra grand grâce au Fespaco». En plus de mettre en valeur les talents cinématographiques du continent, le Fespaco permet également de favoriser la diffusion de toutes les œuvres du cinéma africain, de mettre en contact différents professionnels du cinéma et de l'audiovisuel, mais également de «contribuer à l'essor, au développement et à la sauvegarde du cinéma africain». S. B.