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Hamel : «La gestion des risques doit être globale et transversale» Lors d'une session sur la prévention des risques chimiques, biologiques, radiologiques, nucléaires et explosifs
La session de formation sur la prévention des risques chimiques, biologiques, radiologiques, nucléaires et explosifs (Cbrne), organisée jeudi dernier par la Direction générale de la Sûreté nationale (Dgsn) et qui a vu la participation de 18 experts internationaux et de représentants d'institutions et d'organes nationaux officiels dont les représentants d'Interpol Algérie, a été une occasion pour le directeur général de cette institution, le général major, Abdelghani Hamel, d'indiquer, que la gestion d'événements liés à la prévention des risques chimiques, biologiques, radiologiques, nucléaires et explosifs doit être «globale et transversale». La session de formation sur la prévention des risques chimiques, biologiques, radiologiques, nucléaires et explosifs (Cbrne), organisée jeudi dernier par la Direction générale de la Sûreté nationale (Dgsn) et qui a vu la participation de 18 experts internationaux et de représentants d'institutions et d'organes nationaux officiels dont les représentants d'Interpol Algérie, a été une occasion pour le directeur général de cette institution, le général major, Abdelghani Hamel, d'indiquer, que la gestion d'événements liés à la prévention des risques chimiques, biologiques, radiologiques, nucléaires et explosifs doit être «globale et transversale». La gestion de ce type d'événement «ne peut se concevoir au sein d'un seul département ministériel, l'approche doit (…) s'inscrire plus largement dans un contexte interministériel, voire même international», a souligné M. Hamel dans une allocution lue en son nom par le contrôleur de police et directeur de la Police judiciaire, Ali Ferragh, ajoutant que «pour une meilleure approche dans la gouvernance de ce type de menaces, on ne saurait affirmer efficacement nos démarches sans tirer profit de l'expérience internationale, dont l'Oipc Interpol, qui apporte aux pays membres à travers ses programmes de coopération technique, son appui opérationnel». Il a expliqué que cet appui passe par le soutien aux enquêtes et les échanges d'information et de renseignements et des projets de formation et de sensibilisation sur les risques Cbrne, axés sur les retours d'expériences capitalisées par les différents pays et organismes internationaux spécialisés. Relevant l'intérêt grandissant des pays engagés dans une lutte inlassable et solidaire contre le terrorisme et ses activités criminelles connexes à développer des approches proactives et des réponses appropriées en matière de renforcement des capacités, d'assistance technique et d'intensification de la coopération, le Dgsn a estimé que la réaction à ces situations exige «l'adaptation des réponses et des méthodes d'actions, tant au niveau décisionnel qu'à l'échelon opérationnel. La maîtrise de ces risques majeurs doit tenir compte également des aspects de planification, de mobilisation des ressources et des moyens, de la dimension humanitaire et de la gestion du contexte médiatique». Pour sa part, le responsable du Bureau central national (BCN) Interpol Algérie, le commissaire divisionnaire, Benyamina Abed, a souligné l'importance de l'organisation de ladite session de formation en matière de prévention et de prise en charge des risques chimiques, nucléaires et explosifs, au profit des cadres de la Sûreté nationale et différents partenaires. Cette session se veut, poursuit le responsable, «une occasion pour développer les connaissances et capacités opérationnelles techniques et analytiques, en matière de prévention des risques de ces substances». A noter que ce module de formation qui a regroupé une cinquantaine de cadres représentants les différents départements ministériels algériens concernés par cette thématique en présence d'experts tunisiens, a permis de cerner différents sujets. Il s'agit notamment des scénarios opérationnels de gestion de scènes de crime chimique, les propriétés et les effets des agents chimiques et des produits industriels toxiques, les techniques et les équipements de protection et d'analyse, l'évaluation des risques de ces menaces, la communication et l'échange de preuves scientifiques, et ce, dans le cadre de l'intervention d'urgence et d'assistance médicale et la matérialisation de preuve criminalistique. Précisons enfin que les participants à cette session de formation ont appelé au renforcement de la coopération régionale et internationale pour faire face aux risques chimiques et aux actes criminels. Les participants ont insisté, dans leurs recommandations, sur l'intensification des échanges d'expertise en matière de prévention des risques chimiques, biologiques, nucléaires et explosifs et de protection de l'environnement. Les participants ont en outre mis l'accent sur l'impératif de développer des outils en faveur de l'élimination des effets de la pollution environnementale provoquée par ces substances et de la lutte contre tout acte criminel et d'exploiter la base de données d'Interpol pour évaluer les menaces terroristes et celles liées au crime organisé transfrontalier à l'échelle internationale. H. Y. L'acte «héroïque» du policier qui a déjoué l'attentat terroriste de Constantine salué par Interpol Le Coordinateur d'Interpol en matière de prévention des risques chimiques, biologiques, radiologiques, nucléaires et explosifs, M. Alan Grimmer, a salué «l'acte héroïque» du policier face à la tentative d'attentat qui avait ciblé, dimanche passé, la 13e Sûreté urbaine à Constantine. M. Grimmer a également salué les efforts consentis par la Sûreté nationale, pour assurer la sécurité du citoyen et protéger ses biens. L'expérience acquise par l'Algérie en matière de lutte contre le terrorisme et contre toutes les formes de la criminalité a été également évoquée par M. Grimmer. A noter par ailleurs, que le directeur général de la Sûreté nationale, le général major Abdelghani Hamel, a félicité les médias nationaux pour «leur rôle important» dans la diffusion des réactions des citoyens et de la société civile qui ont salué les éléments de la Sûreté nationale, notamment le policier qui a accompli pleinement son devoir de sécurisation de la population de Bab El Kantara à Constantine. Le général major Hamel a «affirmé que les médias nationaux sont un partenaire stratégique et incontournable dans les différentes réalisations de la Sûreté nationale», saluant par la même occasion «le travail exceptionnel fourni par les différents médias (radio-télévision-presse écrite) dans le soutien de la mission de la Direction générale de la Sûreté nationale (Dgsn) qui consiste à protéger les personnes et les biens».