Les prix du pétrole baissaient hier en cours d'échanges européens, lestés par le niveau toujours élevé de l'offre mondiale de brut dans un marché restant sans grande direction. Les prix du pétrole baissaient hier en cours d'échanges européens, lestés par le niveau toujours élevé de l'offre mondiale de brut dans un marché restant sans grande direction. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 55,57 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 35 cents par rapport à la clôture de mardi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, pour le contrat d'avril perdait 41 cents à 52,73 dollars. «Rien ne semble pouvoir sortir pour le moment de la torpeur dans laquelle se trouvent les cours du pétrole, malgré les raisons qui se sont accumulées ces dernières 24 heures», ont relevé des analystes. En effet, la Chine a enregistré une hausse des importations de pétrole brut en février et le ministre saoudien de l'Energie Khaled al-Faleh a estimé, mardi, que l'équilibre entre l'offre et la demande mondiale était en voie d'amélioration, grâce aux accords de limitation de la production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), conclus fin 2016 par ses membres et avec d'autres producteurs dont la Russie. En outre, M. Al-Faleh n'a pas écarté une extension de cet accord au-delà du premier semestre de 2017 car les réserves mondiales ne baissent pas aussi rapidement qu'attendu, ont souligné des experts. Mais ces déclarations ont été contrebalancées mardi par la publication d'une nouvelle hausse de plus de 10 millions de barils des stocks américains de brut la semaine dernière, selon les données compilées par la fédération professionnelle American Petroleum Institute (API). Ces données étaient de mauvais augure pour le rapport hebdomadaire officiel du département américain de l'Energie (DoE). Selon la prévision médiane des analystes sondés par l'agence Bloomberg, le DoE devrait annoncer une nouvelle hausse des réserves américaines de brut de 2 millions de barils lors de la semaine close le 3 mars, pour atteindre un nouveau record. Les réserves d'essence devraient avoir pour leur part baissé de 2 millions de barils, et celles de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) perdu 1 million de barils. R. E.