Mettre fin au problème des litiges reste donc une vue de l'esprit, mais ils peuvent effectivement être diminués grandement bien qu'il faudrait pour cela engager une véritable révolution en profondeur au sein du système de compétition autant sur le plan sportif qu'administratif. Le nouveau Bureau fédéral ne disposera que d'une courte période de grâce durant l'intersaison pour trouver une alternative durable. Du moins pour ce que durera le cycle olympique Mettre fin au problème des litiges. C'est l'une des préoccupations du nouveau Bureau fédéral de la Fédération algérienne de football. Sauf que mettre fin au problème des litiges est forcément mission impossible sinon il faudrait faire de la scène nationale du football une sorte de jardin d'Eden. Autrement dit que tout y sera comme dans le meilleur des mondes. Or, la discipline est un peu à l'image de la notion d'arbitrage, en effet, en théorie la présence d'un arbitre pour réguler un match de football est censée éluder tout évènement de nature à en fausser le déroulement, mais peut-il pour autant être mis un frein à un défenseur d'intervenir énergiquement dans une action pour contrarier son vis-à-vis. L'arbitre n'est-il pas parfois victime d'une illusion d'optique qui lu fait appliquer une décision qui n'est pas, n'est-il pas dépendant du jugement de ses assistants lesquels peuvent ne pas être infaillibles et pour cause tellement de circonstances. Mettre fin au problème des litiges équivaudrait à mettre fin à l'activité même de la Chambre nationale de résolution des litiges à moins qu'il ne s'agisse que des litiges en cours, ce qui serait alors compréhensible et surtout louable compte tenu de la conduite quelque peu cavalière des affaires comme l'occasion nous a été donnée d'en connaître certaines. En effet, dans la majorité des cas et c'est par ailleurs plutôt malheureux les litiges auxquels sont confrontés les membres de la CNRL ou leur sont soumis relèvent de la situation salariale et ne sont donc traités qu'en surface et en tenant compte seulement des déclarations des parties en conflit. Le déroulement des confrontations entre les deux parties nous ont été rapportée par des footballeurs qui ont eu à solliciter l'avis de la Chambre de résolution des litiges. Et si les cas de figure sont simples, que des documents existent ou n'existent pas, ce qui équivaut carrément à la même chose partant du fait que le contentieux n'en est que mieux cerné et donc plus prompt à régler et en général à l'avantage du plaignant, ce qui dans la majeure partie des recours introduits est l'apanage des salariés, les débats vont en réalité en deçà de ce que disposerait la logique. En effet, nous saurons que si l'objet du contentieux est clair, net et précis, très souvent les membres de la CNRL tentent vaille que vaille sa résolution par un appel à la raison de part et d'autre pour revenir en cas de non conciliation à raisonner plus le plaignant, même s'il se fait fort d'une batterie d'arguments en sa faveur, duquel il est demandé de revoir à la baisse ses revendications. Autrement dit, des négociations qui n'ont rien à voir dans un contentieux où les éléments d'appréciation crèvent les yeux. Il y a une dizaine d'années déjà, certains plaignants qui avaient fait le choix d'aller au tribunal arbitral des sports n'ont pas hésité à nous déclarer qu'il existait une véritable connivence entre des présidents de clubs et des membres de la Chambre à telle enseigne que certains parmi ces derniers ne répugnaient même pas, mais en privé, à les démarcher pour revenir sur leur plainte sinon à diminuer leurs prétentions en matière de revendications financières. Mettre fin au problème des litiges reste donc une vue de l'esprit, mais ils peuvent effectivement être diminués grandement, mais il faudrait pour cela engager une véritable révolution en profondeur au sein du système de compétition autant sur le plan sportif qu'administratif. Le nouveau Bureau fédéral ne disposera que d'une courte période de grâce durant l'intersaison pour trouver une alternative durable. Du moins pour ce que durera le cycle olympique. A. L.