Les travaux de réhabilitation de Djemaâ Lekbir de Constantine viennent d'être «déléguer» au bureau d'étude Urbaco et à une entreprise chinoise pour permettre la réouverture de ce lieu de culte cher aux Constantinois «d'ici au prochain mois sacré du Ramadhan», a-t-on appris hier auprès des services de la wilaya. Les travaux de réhabilitation de Djemaâ Lekbir de Constantine viennent d'être «déléguer» au bureau d'étude Urbaco et à une entreprise chinoise pour permettre la réouverture de ce lieu de culte cher aux Constantinois «d'ici au prochain mois sacré du Ramadhan», a-t-on appris hier auprès des services de la wilaya. La désignation de ces deux intervenants a été décidée suite aux «lacunes et défaillances» constatées dans la conduite de ce chantier, lancé depuis 2014 pour un délai de 12 mois, a-t-on souligné de même source, précisant que «toutes les mesures administratives et organisationnelles relatives au transfert de ce marché ont été déjà finalisées». L'entreprise chinoise se chargera, au titre de cette opération de transfert, de finaliser tous les travaux de réhabilitation concernant notamment la reprise du parterre de la salle de prière, le hall de la mosquée et la salle d'ablution, ainsi que la réfection de la toiture que l'entreprise engagée initialement «peinait» à concrétiser, a-t-on détaillé de même source. Le bureau d'étude Urbaco assurera toutes opérations de suivi et de contrôle, a-t-on encore précisé auprès des services de la wilaya, affirmant que le recours à ces mesures a eu lieu après plusieurs tentatives de «redressement» engagées par les autorités locales. Dans ce sens, la même source a indiqué que les autorités locales ont «appliqué la réglementation en vigueur en ce qui concerne la relation contractuelle entre le maître d'ouvrage et le maître de l'œuvre pour remédier aux défaillances enregistrées et relancer ce chantier» dont l'objectif était de «le livrer en prévision du prochain mois du Ramadhan». Edifiée en 1756 par Ahmed Bey El Kolli, Djemaâ Lekbir (grande mosquée), située en plein cœur de Constantine, à la rue Labri Ben M'hidi, constitue un des lieux de culte phare de la ville, a-t-on rappelé soulignant que la réhabilitation de cette mosquée, qui fut bâtie sur les ruines d'un ancien temple romain dont les colonnes subsistent toujours, a été décidée dans le cadre du programme d'accompagnement de la manifestation, Constantine capitale de la culture arabe. Dans le cadre du même programme, onze mosquées et huit zaouïas ont été retenues pour des travaux de réhabilitation, pour un budget de près de deux milliards de dinars. La mosquée Sidi El Kettani, construite par Salah Bey en 1776, celle appelée Sidi Lakhdar, considérée comme une des mosquées à grande valeur architecturale et historique à l'échelle nationale et la mosquée de Sidi Affane, datant de l'époque Ziride (XIIe siècle), située dans la basse Souika figurent parmi les chantiers de réhabilitation.