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«Un effort collectif est nécessaire pour le rééquilibrage du marché pétrolier» Tablant sur une production plus élevée dans les pays hors Opep en 2017, le cartel estime :
«La poursuite du rééquilibrage du marché pétrolier d'ici à la fin de l'année nécessitera un effort collectif de tous les producteurs de pétrole pour accroître la stabilité du marché. Et ce, pas uniquement au profit de chacun des pays, mais aussi pour la prospérité générale de l'économie mondiale.» «La poursuite du rééquilibrage du marché pétrolier d'ici à la fin de l'année nécessitera un effort collectif de tous les producteurs de pétrole pour accroître la stabilité du marché. Et ce, pas uniquement au profit de chacun des pays, mais aussi pour la prospérité générale de l'économie mondiale.» C'est ce qu'a indiqué jeudi dernier l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) dans son rapport mensuel sur le marché. Un rapport qui table sur une production encore plus élevée qu'anticipé jusqu'ici dans les pays hors de l'Opep en 2017, essentiellement les Etats-Unis, alors qu'un repli des stocks et l'amélioration de l'économie mondiale devraient soutenir la demande de pétrole. En 2017, la demande mondiale d'or noir devrait progresser de 1,27 mbj à 96,32 mbj, selon l'Opep. L'Opep et onze autres pays, dont la Russie, se sont engagés à réduire leur production pour six mois depuis janvier, dans l'espoir de faire remonter des cours plombés par une offre excédentaire. Ils envisagent de prolonger cet accord jusqu'à la fin de l'année et une décision doit être prise lors d'un sommet entre l'Opep et ses partenaires le 25 mai à Vienne. En avril, la production de l'Opep a légèrement décru, de 18 000 barils par jour (bj) à 31,73 millions de barils par jour (mbj). La production mondiale a suivi le même mouvement, déclinant de 0,41 mbj sur un mois à 95,81 mbj, un niveau toutefois supérieur de 831 000 bj à celui observé un an plus tôt. Mais la hausse des prix de l'or noir encourage également la production de pays non membres de l'Organisation comme les Etats-Unis qui ne se sont pas engagés à resserrer les robinets, contrairement à la Russie. La production de pétrole dans les pays non-Opep devrait ainsi croître de 0,95 mbj à 58,3 mbj cette année, soit une révision à la hausse de 0,37 mbj par rapport à l'estimation publiée en avril. Cette hausse, qui intervient après une contraction en 2016, proviendra essentiellement des Etats-Unis. A elle seule, la production de pétrole de schiste outre-Atlantique devrait croître de 614 000 bj en 2017. Des analystes estiment eux que les exploitants de pétrole de schiste américain envisagent d'augmenter leur production de l'équivalent de 200 à 300 000 barils par jour en 2017. L'objectif est de profiter de la remontée des prix du pétrole sur les marchés internationaux. Selon ces analystes, les banques américaines devraient mettre à leur disposition des capitaux conséquents pour y arriver. Une situation qui risque de freiner le retour à l'équilibre du marché pétrolier prévu pour l'année prochaine, car le pétrole de schiste est beaucoup moins cher que le pétrole conventionnel. Par ailleurs, les spécialistes du secteur tablent sur un recul de 100 000 barils par jour de la production pétrolière américaine. Celle-ci devrait passer de 8,9 millions de barils par jour en 2016 à 8,8 millions de barils par jour en 2017. R. E.