Dans le cas du match ESS-USMH, celui-ci et même si c'est en flagrante opposition à l'esprit de la discipline universelle telle qu'elle a été imaginée, conçue et formalisée, les Sétifiens gagneraient à ne pas être les victimes de l'arbitrage, voire de l'arbitraire «L'erreur est humaine » ou encore «Divine est la perfection », ce sont deux expressions qui ont pour habitude de faire rapidement rengainer tous ceux qui, au sortir d'une rencontre de football particularisée par un énorme gâchis, montaient au créneau pour appeler au lynchage médiatique de l'arbitre et dans la foulée de clouer au pilori la LFP ou du moins la commission chargée de la désignation du corps concerné. Rappelons que la question de l'arbitrage a été au cœur du plan d'action du nouveau bureau fédéral de la FAF lequel dans sa première réunion avait évoqué la nécessité de mettre en place un plan d'urgence afin que la saison footballistique prenne fin dans de bonnes conditions. A cet effet, il était consigné dans son premier communiqué que «le Bureau fédéral a choisi M. Mokhtar Amalou pour diriger l'arbitrage jusqu'en fin de saison. Les meilleurs arbitres seront désignés pour diriger les rencontres restantes, (il) s'engage à défendre et à protéger les arbitres. A cet effet, une rencontre entre le Président de la FAF et les arbitres aura lieu prochainement. Enfin, un projet de réorganisation totale de l'arbitrage sera soumis lors du prochain Bureau fédéral. » Il parait pour le moins impossible de quantifier sinon d'apprécier à quel niveau ces engagements ont été respectés tant les instances sportives nationales, fédération et/ou ligue de football professionnel s'obstinent à ne pas communiquer dans les détails sur le dossier de l'arbitrage et plus particulièrement sur le cas des arbitres qui fautent à répétition. D'ailleurs, la présence sur les plateaux de télévision de deux experts en arbitrage qui ne se privent plus de dénoncer chaque semaine les erreurs du corps arbitral sans pour autant les défendre avec véhémence quand il n'y a pas effectivement de raison de vouer ce même corps arbitral aux gémonies et deux fois plus quand il y a derrière un procès d'intention. Il faut toutefois insister sur le fait qu'il parait pour le moins incongru de faire amende honorable sur l'erreur d'un arbitre ou de ses assistants et donc de passer par pertes et profits une mauvaise appréciation au motif que «l'erreur est humaine » sinon que «même dans les grands championnats européens, les arbitres font des fautes » alors qu'à partir de ladite mauvaise appréciation une équipe peut soit être placée sous la menace de la relégation soit vendanger ses chances de terminer à la tête du classement général. C'est un peu le cas de l'Entente de Sétif face à l'USM El-Harrach et les deux grossières erreurs commises par le referee lors de la rencontre. Ces fautes d'arbitrages peuvent être encore plus tendancieuses sachant l'enjeu d'une rencontre où les deux protagonistes jouaient leur avenir. Les Sétifiens s'assureraient presque le titre de champion alors que les Harrachis en cas de défaite se retrouveraient encore plus proche des clubs relégables. Il ne reste plus que quatre journées à disputer et chacune d'elles est, pratiquement sans exception, porteuse de sombres nues eu égard à l'enjeu qui les singularisent. Pour cela il devient urgent de trouver non plus le moyen de trouver une solution au mauvais arbitrage mais surtout à réparer a posteriori les graves décisions qui peuvent sanctionner l'avenir d'un club dont certains ne semblent que peu imaginer les sacrifices consentis pour la concrétisation de ses objectifs. Dans le cas du match ESS-USMH, celui-ci et même si c'est en flagrante opposition à l'esprit de la discipline universelle telle qu'elle a été imaginée, conçue et formalisée, les Sétifiens gagneraient à ne pas être les victimes de l'arbitrage, voire de l'arbitraire. Au cours de sa réunion du 1er mai, le BF a remis une couche au sujet de l'arbitrage «Un plan d'action à court et à moins terme a été élaboré et remis aux membres du bureau fédéral par les responsables de la CFA. Ce plan est articulé sur quatre volets : restructuration, organisation, formation et moralisation du corps arbitral. » Le projet sera discuté lors du prochain bureau fédéral», est-il consigné dans le communiqué final. Y a plus qu'à… A. L.