Michel «S'ils veulent offrir le titre à l'USMA, qu'ils le fassent, mais pas de cette manière-là» Medouar «Certains arbitres n'ont pas de personnalité» Menad «L'arbitrage a été catastrophique cette saison» Hammar : «L'USMA a gagné toutes ses rencontres avec la bénédiction des arbitres» Trois penalties sifflés en un seul match pour la même équipe ! Applaudissez ; il n'y a rien à voir ! Au stade Omar-Hamadi de Bologhine, même les supporters de l'USM Alger n'étaient pas dupes, sentant l'odeur d'une connivence de l'arbitre du match. Ce n'est pas le premier cas suspect depuis le début de la saison, mais c'est le plus «flagrant» du fait que les joueurs de la JSM Béjaïa ont ouvertement, publiquement et ostentatoirement applaudi de manière ironique l'arbitre après que ce dernier eut fait exécuter le troisième penalty contre leur équipe, sous le regard de millions de spectateurs devant leur petit écran. Cette image à elle seule a donné un grand coup dans la fourmilière et a fait rejaillir à la surface la problématique de la probité du corps arbitral algérien de manière générale, surtout à l'approche de la fin du championnat. Il n'y a pas une journée qui passe sans qu'un arbitre au moins ne soit décrié par un club. A une époque où tout se vend et s'achète, cela devient inquiétant. Visiblement, le processus de professionnalisation du football algérien n'a pas très bien pris en charge cet aspect. Comme c'est souvent le cas dans pareilles situations, la corporation des arbitres et la Ligue de football professionnel se rejettent la balle et la faute. Du coup, on ne sait plus qui maudire et qui «applaudir». En attendant, applaudissez au moins les réactions des différentes parties ! ---------------- Michel «S'ils veulent offrir le titre à l'USMA, qu'ils le fassent, mais pas de cette manière-là» Joint par nos soins, le coach Alain Michel nous a livré ses impressions sur le match ainsi que son avis sur l'arbitrage de Houasnia qui a été catastrophique : «Je pense que toute l'Algérie a vu le match. Heureusement qu'il a été retransmis en direct. Cela a permis aux gens de voir plus clair dans ce qui se passe réellement dans nos stades. L'arbitre a failli commettre l'irréparable dans ce match. Je n'ai pas l'habitude de critiquer les arbitres, mais là je ne peux pas me retenir. Même que vous avez dû me voir rentrer sur le terrain pour lui dire qu'il n'avait pas le droit de faire ça, surtout que l'Algérie le regardait en direct. Il a été l'auteur d'une mascarade que tout le monde a vu, c'est encore pire». «On savait qu'il allait siffler au moins un penalty, mais pas trois…» «Je peux vous dire aussi qu'on avait des appréhensions depuis le début, et vous l'avez même mentionné dans votre journal. Donc on savait qu'il allait avantager cette équipe de l'USMA, on était même sûr qu'il allait lui accorder un penalty, mais franchement je n'ai jamais imaginé qu'il allait en siffler trois imaginaires. C'est vraiment du n'importe quoi ! Maintenant je commence à comprendre réellement ce qui se passe en Algérie. Dommage, en plus quand ça vient d'un arbitre international !» « C'est la faute à ceux qui l'ont désigné » «Je pense que la responsabilité dans cette mascarade est partagée. C'est la faute aussi à ceux qui l'ont désigné pour diriger ce match. Il a été choisi dès le début. On a bien compris l'histoire. S'ils veulent offrir le titre à l'USMA, on n'est pas contre, pas de souci ! Mais je pense que ce n'est pas de cette manière que doivent se passer les choses. Ils auraient dû programmer ce match à huis clos. Heureusement que tout le monde a vu ce qui s'est passé samedi. Et je peux dire aussi que notre équipe mérite sa victoire malgré ce que nous a fait vivre cet arbitre.» « Les joueurs lui ont donné une leçon qu'il n'oubliera pas de sitôt » «Je suis très content de cette victoire. C'est notre meilleure victoire depuis le début de cette saison. Après ce qui s'est passé, il était impossible de rester calme et de ne pas réagir. D'ailleurs, j'étais sur les nerfs, ce qui m'a poussé à pénétrer sur le terrain pour lui dire ce qu'il devait entendre. Toutefois j'ai beaucoup apprécié la réaction de mes joueurs qui ont été exemplaires. Ils n'ont pas réagi de manière négative et cela les honore. Tous les joueurs algériens doivent êtres fiers de nos jeunes, qui mieux encore ont donné à cet arbitre une leçon qu'il n'oubliera pas de sitôt.» ---------------- Medouar «Certains arbitres n'ont pas de personnalité» Le président de l'ASO Chlef, Abdelkrim Medouar, refuse d'accuser la commission d'arbitrage, et pense que le problème réside dans la conscience et l'intégrité de certains arbitres qui ont contribué dans l'orientation du classement de l'actuel championnat. «Le niveau technique des arbitres est bon ; le problème n'est pas là, mais dans la personnalité de certains d'entre eux qui montrent à chaque fois un niveau différent. Houasnia, par exemple, est un arbitre de bon niveau, mais il a été décevant lors de la rencontre de l'USMA contre la JSMB. Même les arbitres sénégalais (qui ont officié le match ASO-Al Hilal, Ndlr) se sont moqués de sa prestation.» «On attend la désignation de Benouza ou Zouaoui pour qu'ils puissent accomplir leurs nobles tâches» Le premier responsable de l'ASO affirme que certains arbitres ont influé sur le résultat de certains matches. «Les décisions de certains arbitres ont influé sur les résultats du championnat. On veut connaître l'identité de l'arbitre de notre match de mardi. On s'attend, par exemple, à la désignation de Benouza ou Zouaoui pour perpétuer la fête à laquelle on assiste chaque journée (Il le dit avec ironie).» ---------------- Menad «L'arbitrage a été catastrophique cette saison» L'entraîneur du CRB, Djamel Menad, affirme qu'il n'est pas satisfait de l'arbitrage de cette saison auteur de beaucoup d'erreurs qui ont influé sur le résultat final de certaines rencontres. «Franchement, l'arbitrage a été catastrophique cette saison. On peut dire qu'il y a un léger mieux par rapport aux années précédentes, du moment qu'on assiste à des victoires à l'extérieur, ce qui n'était pas le cas par le passé. Mais on ne peut pas se taire sur les erreurs commises par les arbitres cette saison. Franchement, certaines décisions d'arbitres ont été catastrophiques et inacceptables», nous dira-t-il d'emblée. «L'arbitre du match USMA-JSMB a été mauvais» Djamel Menad n'avait pas besoin de chercher loin pour donner un exemple en évoquant le match d'avant-hier qui a opposé l'USMA à la JSMB. «L'arbitre de la rencontre USMA-JSMB a été mauvais, il a pris des décisions étranges et insensés. Ce genre d'arbitrage fait reculer le football en Algérie et ne nous aide pas à progresser. J'espère que ces choses ne se répèteront pas. Je ne dis pas que l'arbitrage algérien n'est pas compétent, mais dans certains matches, on assiste à des scènes inacceptables.» ---------------- Oussaci «On ne sait pas qui gère la commission d'arbitrage» L'ancien arbitre international Salim Oussaci a révélé que ce qui se passe dans le corps de l'arbitrage cette saison n'est pas du tout normal, affirmant que certaines décisions prises dans quelques matches ont influé sur le résultat final. «On ne comprend pas jusqu'à maintenant qui est responsable de la commission d'arbitrage. Le président s'illustre par son absence et quand vous parlez avec ses collaborateurs, ils refusent de prendre leurs responsabilités. C'est étrange ! Quand les arbitres ne sont pas surveillés, on ne peut pas leur en vouloir. Belaïd Lacarne est une fierté pour l'Algérie pour sa présence permanente dans la commission d'arbitrage de la FIFA, mais il ne peut pas assurer les deux fonctions. L'arbitrage algérien a besoin de celui qui le gère.» «L'arbitrage a influé sur le résultat des matchs» Salim Oussaci a reconnu également que les erreurs d'arbitrage ont eu une incidence sur le résultat final de certains matches. «Il y a des matchs où les arbitres ont influé directement sur le résultat. Il n'y a pas que celui de l'USMA contre la JSMB ou l'ESS contre l'USMH, mais il y a aussi d'autres matches où il y a eu beaucoup d'erreurs. C'est regrettable ! Le sifflet algérien a toujours été à la hauteur sur le plan international, mais certains arbitres ont terriblement régressé.» «Le NAHD a été la première victime de l'arbitrage, cette saison» L'ancien arbitre international a révélé, par ailleurs, que le NAHD a été la première victime de l'arbitrage cette saison. «Franchement, le NAHD a été le premier club à payer cher l'incompétence de certains arbitres. Ils ont été lésés à plusieurs reprises. Lorsque les erreurs des arbitres influent sur le résultat, elles sont inacceptables. Et lorsqu'elles se répètent, elles sont anormales», conclut-il. ---------------- Graves révélations et accusations de Hammar «L'USMA a gagné toutes ses rencontres avec la bénédiction des arbitres» Le président du CSA/ESS, Hassane Hammar, a accepté de répondre à nos questions et de donner son avis sur l'arbitrage en Algérie. L'actuel homme fort du club sétifien, avec Serrar, n'est pas allé par quatre chemins pour critiquer l'arbitrage de cette saison. Il nous a déclaré : «Tout d'abord, pour qu'il y ait un championnat professionnel, il faut qu'il y ait des instances et des dirigeants professionnels, et ce n'est pas le cas malheureusement.» Par la suite, le numéro deux de l'Entente a tiré à boulets rouges sur l'USM Alger, son concurrent pour le titre de champion d'Algérie cette saison : «L'USM Alger a gagné cette saison toutes ses rencontres avec la bénédiction des arbitres. La meilleure preuve, c'est la rencontre d'hier (Ndlr : samedi). On n'a jamais vu dans le monde entier un arbitre siffler trois penalties en un seul match. C'est vraiment grave. L'image des joueurs de la JSM Béjaïa en train d'applaudir l'arbitre est vraiment touchante.» « Sous l'ère Aïssaoui, la direction usmiste avait saisi la CFA pour dire qu'il faut gagner tous les matchs à Bologhine à cause de la pression» Par la suite, Hassane Hammar est allé plus loin dans ses accusations à l'encontre de la direction de l'USM Alger, qui, selon lui, est avantagée par les décideurs. Il a même fait une révélation grave, et la voici : «Moi, je ne me trompe pas lorsque je vous dis qu'on veut offrir le titre à l'USMA. Mais, je vais vous faire une révélation grave. Lorsque Mouldi Aïssaoui était directeur général du club, la direction usmiste avait écrit à la commission fédérale d'arbitrage, présidée par Belaïd Lacarne, pour lui dire que l'USMA doit gagner toutes ses rencontres à domicile au stade de Bologhine, car il y a une pression terrible de la part de la galerie usmiste. Je suis très sûr de ce que je suis en train de dire. Moi, je ne me trompe pas dans ce genre d'information.» «M. Bouster a dit à un des accompagnateurs de l'équipe à Batna : ''Moi, je ne suis pas Benouza''» Hassane Hammar continuera dans ses graves révélations en accusant M. Bouster, qui avait dirigé CAB-ESS. Il a même annoncé que l'ESS a peur, désormais, du prochain arbitre qui va diriger le match face au CSC : «On a peur des arbitres. Avant, on craignait l'arbitre qui allait diriger notre match face à l'USM Alger, maintenant, on craint celui qui viendra pour diriger ESS-CSC. Vraiment, on est dégoûtés. Face au CAB, M. Bouster nous a privés d'un penalty flagrant et il n'a pas donné de carton rouge à un joueur du CA Batna. Le pire, c'est que cet arbitre avait dit, toute honte bue, à un de nos accompagnateurs lorsqu'il lui avait demandé pourquoi il n'a pas sifflé de penalty : ‘‘Moi, je ne suis pas Benouza''. Une telle déclaration est très grave, non ? C'est une atteinte au fair-play et à la personnalité de son collègue». «Une ligue dont Haddad est le principal décideur n'a rien à voir avec le professionnalisme» Avant de conclure, Hassane Hammar n'a pas raté l'occasion de tirer à boulets rouges sur la Ligue de football professionnel et sur le président de l'USMA, Haddad. Selon le dirigeant sétifien, son homologue usmiste est le principal décideur dans cette instance : «Une ligue dont Haddad est le principal décideur n'a rien à voir avec le professionnalisme, contrairement à ce que son nom l'indique. Aujourd'hui, je le dis, on a une ligue qui n'a même pas pu atteindre le statut d'amateur. Est-ce que c'est normal que l'USM Alger joue ses matchs comme le veulent ses dirigeants ? Ce n'est pas normal. Tous les matchs, notamment les sept derniers de la saison, doivent se jouer le même jour et à la même heure. Or, chez nous, l'USMA joue selon son souhait et, le pire, c'est à l'heure qui lui convient. Face à la JSMB, ils ont refusé 15h pour jouer à 18h. Ils font ce qu'ils veulent, les dirigeants de l'USMA». Voilà, ainsi, le point de vue du président de l'ESS, Hassane Hammar. ---------------- Ould El Hadj «La CFA sanctionne les arbitres à chaque fois qu'ils commettent des fautes graves» Hocine Ould El Hadj, le vice-président de la commission fédérale d'arbitrage, s'est exprimé sur le sujet de l'arbitrage en Algérie. L'ancien arbitre international apporte un premier jugement sur le rendement des arbitres cette saison et donne plus de détails. Vous êtes le vice-président de la commission d'arbitrage. Que pouvez-vous nous dire sur le rendement des arbitres, cette saison, notamment pour ce qui est des matchs des Ligues 1 et 2, et en êtes-vous satisfait ? Pour répondre franchement à votre question, il faut que la commission fédérale d'arbitrage ait tous les rapports nécessaires, afin de faire le constat. Il est clair qu'il y a des hauts et des bas, mais la CFA doit prendre compte de toutes les prestations de la saison. Dans l'ensemble, il est satisfaisant dans la mesure où il y a des jeunes arbitres qui ont réussi de bons matchs en élite. Pouvez-vous nous donner quelques noms ? Non. Je suis vraiment désolé ; je ne peux pas dire que tel arbitre a été bon ou bien le contraire. A la fin de la saison, nous allons évaluer le rendement de chacun d'eux. Pour vous, donc, la première satisfaction est qu'il y ait une relève. C'est cela ? Oui, voilà. C'est une satisfaction. Il y a de jeunes arbitres qui commencent à monter petit à petit. Il faut que l'arbitrage algérien soit toujours au sommet. Pour nous, à la CFA, il est impératif de préparer des arbitres pour montrer un visage séduisant lors des différentes compétitions internationales. Au cours de l'actuel exercice, il y a eu trop de polémiques sur l'arbitrage, à l'instar des matches JSK-USMA, ESS-USMH et USMA-JSMB. Comment réagit la CFA dans de telles circonstances ? Pour ce qui est des deux matchs cités, des arbitres ont été sanctionnés. Ils l'ont été parce que, soit ils ont fauté, soit ils ont influé sur le cours du match. Concernant USMA-JSMB, c'est au cours de cette semaine que la CFA aura en sa possession tous les rapports, notamment celui de l'évaluateur, avant de prendre une décision. Comme par hasard, l'arbitre qui a dirigé le match USMA-JSMB, et dont la prestation a suscité une polémique, est le même qui a dirigé JSK-USMA, avec cette fameuse erreur du but refusé aux Kabyles, alors que Boulemdaïs n'était pas en position de hors jeu. Comment allez-vous réagir ? Ecoutez, l'arbitre directeur de JSK-USMA n'a jamais été sanctionné. L'erreur commise lors de cette rencontre relève entièrement de la responsabilité du juge assistant. C'est lui qui avait commis cette faute en signalant ce hors jeu. Et lorsqu'un arbitre commet la faute ? On le sanctionne, comme nous l'avons fait au cours de cette saison. Il y a des arbitres qui ont été sanctionnés. Dans le cas où le même arbitre est sanctionné à deux reprises, il sera tout simplement rétrogradé. L'arbitre qui commet deux erreurs en une saison, son sort sera la rétrogradation. Avec les rumeurs qui courent sur le rôle de l'arbitrage, notamment que beaucoup de dirigeants parlent de «clubs avantagés par les arbitres», est-ce que la CFA et les arbitres, notamment, sont déstabilisés ? Moi, personnellement, ça ne me déstabilise pas, pas plus la CFA. On n'est pas déstabilisés par ce genre de propos. Les désignations se font à la commission fédérale d'arbitrage. On aimerait savoir comment se font les désignations des arbitres parce que, parfois, les dirigeants des clubs contestent beaucoup… C'est le président de la commission fédérale d'arbitrage qui fait les désignations. C'est sa responsabilité. Lui désigne les arbitres pour les matchs des Ligues 1 et 2, puis les membres de la commission donnent leur avis. Pour ce qui est des divisions amateurs, ce sont d'autres personnes qui en sont chargées, toujours sous la responsabilité du président de la commission. Revenons à la question : les arbitres sont-ils déstabilisés par ce qui se dit à travers la presse et dans la rue avant les matchs ? Lors des séminaires de formation, on insiste toujours auprès des arbitres en leur disant que seul le rapport du contrôleur est pris en considération par la CFA. En plus, nous leur demandons de ne pas prêter attention à ce qui se dit à travers la presse ou dans la rue, parce qu'il ne s'agit pas d'experts d'arbitrage. Je tiens à préciser que je ne vise pas la crédibilité de la presse. Ne pensez-vous pas que, parfois, l'hostilité et le climat hystérique qui règnent dan nos stades influent sur le rendement des arbitres ? Toute la problématique est là. Je me demande pourquoi nos arbitres se distinguent à l'échelle internationale et non pas nationale. Parfois, il y a un climat hostile dans nos stades. Par exemple, pourquoi l'arbitre du match MCS-USMA n'a-t-il pas interrompu ou annulé la rencontre ? Au cours des 90 minutes de la rencontre, il ne s'est rien passé. Le match s'est joué le plus normalement du monde. L'arbitre aurait interrompu la partie s'il y avait eu un envahissement de terrain ou des incidents pendant son déroulement. Mais, selon les témoignages des Usmistes, notamment l'entraîneur Ighil, les dépassements avaient commencé avant le coup d'envoi dans les vestiaires et à l'entrée du stade… Je ne doute pas des propos de Meziane Ighil, mais il faut savoir faire la différence. L'arbitre est responsable du coup d'envoi au coup de sifflet final. Avant le coup d'envoi et, surtout, dans les vestiaires, c'est le commissaire au match délégué par la Fédération algérienne de football qui en est responsable avec le service d'ordre. En prévision de la prochaine saison, comptez-vous prendre de nouvelles mesures pour l'amélioration du rendement des arbitres ? Oui, c'est certain. On compte multiplier les séminaires de formation, pour que la prochaine saison sera meilleure. On va se baser beaucoup plus sur la gestion des rencontres. C'est vrai, qu'il y a des erreurs et il y en aura toujours. ---------------- Kerbadj «Les arbitres ? Ce n'est pas du ressort de la LFP» Hier, nous avons tenu à joindre le président de la Ligue de football professionnel, Mahfoud Kerbadj, pour avoir son avis sur l'arbitrage cette saison, et, surtout, avec cette polémique de fin de saison. Le premier responsable de l'instance nous a déclaré : «Je n'ai rien à dire sur l'arbitrage. Il y a la commission fédérale d'arbitrage affiliée directement à la Fédération algérienne de football. C'est la CFA qui effectue les désignations, et, à la LFP, on n'est même pas au courant des noms des arbitres qui vont officier les matchs. C'est une précision de ma part car, à chaque fois, certains osent critiquer la Ligue de football professionnel, qui, en réalité, n'a qu'une seule prérogative : gérer la programmation des matchs des Ligues 1 et 2.»