Une instance de consultation indépendante pour la promulgation des fetwas sera créée avant la fin de l'année en cours, a affirmé le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs et des Moudjahidine par intérim, Mohamed Aissa. Animant une conférence de presse en marge de l'ouverture du deuxième Colloque international sur le discours religieux dans les médias, le ministre a souligné que cette instance sera composée d'imams au niveau des conseils scientifiques de wilayas, d'universitaires (sciences islamiques, médecine, astronomie, économie, sociologie et psychologie,...). Il a rappelé que l'instance de fetwa existe en Algérie et relève du Haut conseil islamique et qu'un décret présidentiel a été promulgué pour sa réorganisation sur proposition de son président et avec l'accord du gouvernement. Une instance de consultation indépendante pour la promulgation des fetwas sera créée avant la fin de l'année en cours, a affirmé le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs et des Moudjahidine par intérim, Mohamed Aissa. Animant une conférence de presse en marge de l'ouverture du deuxième Colloque international sur le discours religieux dans les médias, le ministre a souligné que cette instance sera composée d'imams au niveau des conseils scientifiques de wilayas, d'universitaires (sciences islamiques, médecine, astronomie, économie, sociologie et psychologie,...). Il a rappelé que l'instance de fetwa existe en Algérie et relève du Haut conseil islamique et qu'un décret présidentiel a été promulgué pour sa réorganisation sur proposition de son président et avec l'accord du gouvernement. M. Aissa a annoncé, par la même occasion, le lancement prochain d'une chaîne de télévision sur internet relevant de son département ministériel. Lors de son intervention, le premier responsable du secteur des Affaires religieuses et des Wakfs a annoncé que son département ministériel œuvre à une profonde révision des systèmes de formation des imams et du discours religieux. Dans ce contexte, il a appelé à faire des multimédias un élément complémentaire au rôle de la mosquée pour lui accorder une mission sociale plus étendue lui permettant de traiter de thèmes politiques, sociaux et économique et, par conséquent, former et influer sur l'opinion publique. «Nous devrons sortir de ce colloque avec une réflexion positive dans le sens d'introduire l'imam dans les cercles de formation où il actualise ses connaissances en pédagogie et ceux de l'université l'habilitant à mieux faire circuler l'information», a souligné le ministre en substance, invitant les imams à se spécialiser dans l'art de l'éloquence pour être mieux persuasifs et véhiculer clairement le discours religieux aux récepteurs. Au passage, M. Mohamed Aissa a insisté sur la nécessité de comprendre la religion suivant la référence nationale sans occulter les efforts des ancêtres et des cheikhs ayant prôné une voie modérée en Andalousie qui continue de susciter l'admiration des non musulmans, tout en exhortant les professionnels de l'information, du culte et les imams à réhabiliter les ulémas d'Algérie et à défendre l'identité algérienne, maghrébine et arabe. Le ministre a souhaité, mais aussi insisté, à ce que le colloque sorte avec une charte sur laquelle se référera l'Autorité de régulation de l'audiovisuel en Algérie. Concernant la nouveauté de la saison du hadj, le ministre a fait savoir que cette année le visa sera délivré par voie électronique par les autorités saoudites au mois de Ramadhan soulignant que l'Arabie saoudite compte numériser le Hadj et que l'Algérie est prête pour cela à 100%. «Nous procéderons prochainement à l'introduction des informations sur le réseau électronique à travers des agences touristiques publiques et privées et à l'hébergement électronique», a-t-il déclaré. Le ministre a également informé que le bracelet électronique appliqué par le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs l'an dernier ne sera pas utilisé étant donné que les autorités saoudiennes ont introduit un bracelet électronique gratuit comportant des informations d'Algérie. Il a aussi rassuré que le coût du hadj ne sera pas cette année élevé par rapport aux années précédentes, signalant que le coût de location en Arabie saoudite a été revu à la baisse. «Aucun pays n'a loué des hôtels 3 et 4 étoiles situés à 900 mètres des Lieux saints de l'islam pour plus de 5 370 rials», a-t-il fait remarquer. Par ailleurs, Mohamed Aissa a appelé à poursuivre le travail au niveau des mosquées, des élites et des journalistes pour immuniser la société contre les sectes et autres mouvements intrus. C. C./APS